Lors du dernier trimestre de 2021, la dynamique locative est passée à la vitesse supérieure dans les principaux marchés de bureaux au Canada. Une superficie de bureaux de 1,7 million de pieds carrés a été absorbée à l’échelle du pays. Selon le rapport de CBRE Statistiques sur le marché des bureaux au Canada au T4 2021, il s’agit là du premier trimestre d’absorption nette positive depuis le début de la pandémie.

En effet, les taux d’inoccupation ont chuté au centre-ville de Vancouver (7,2 %), de Toronto (9,7 %) et d’Ottawa (9,9 %) au cours du quatrième trimestre, alors que ces villes affichent, dans l’ordre, les trois taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville les plus bas en Amérique du Nord. À Montréal, le taux d’inoccupation des bureaux de catégorie A a chuté au quatrième trimestre alors que la demande est particulièrement forte pour les locaux à sous-louer qui présentent des aménagements de qualité supérieure, ce qui donne le pouls des entreprises qui envisagent un retour au bureau.

Voici quelques-uns des points saillants aux rapports du quatrième trimestre :

Immobilier de bureaux

En raison de la pénurie chronique de travailleurs, les entreprises recherchent des bureaux de grande qualité pour attirer et fidéliser les talents. Cela s’est traduit par une baisse du taux d’inoccupation de la catégorie A à 12,0 % dans la grande région de Montréal. Dans la catégorie B, le taux d’inoccupation est de 18,5 %.

Les locaux offerts en sous-location au centre-ville attirent des locataires qui cherchent des superficies réduites, en particulier des locaux aménagés, pour du court terme. À l’inverse, les locaux de sous-location dans la couronne centrale et de piètre qualité ne suscitent pas autant d’intérêt et restent donc sur le marché plus longtemps.

Alors que la demande se consolide lentement, de nombreuses options sont offertes aux grands locataires en quête de vastes superficies : plus de 30 locaux de plus de 50 000 pi² au Grand Montréal proposent une occupation immédiate.

Rapport détaillé:  Rapport Statistiques – Bureaux T4 2021

 

Immobilier industriel

Les installations se font de plus en plus rares alors que le taux de disponibilité au Grand Montréal a atteint un creux absolu de 0,9 %. Par conséquent, la plupart des installations livrées au cours de la dernière année ont été entièrement louées ou prises par des occupants d’envergure.

En raison de l’offre limitée à même Montréal, la demande vise désormais les aménagements spéculatifs en dehors de l’Île. Ces options sur la Rive-Sud et la Rive-Nord comptent pour 60 % des aménagements en gestation et offrent des locaux de qualité supérieure à un taux de location légèrement plus abordable que les locaux insulaires.

Dans l’immobilier industriel, le loyer demandé moyen a atteint un sommet-charnière de 10,23 $ le pied carré au quatrième trimestre, ce qui représente une hausse sur un an de 32,3 % et la plus forte progression parmi les marchés canadiens. Exacerbés par le déséquilibre entre l’offre et la demande, ce mouvement haussier et cette pression sur les loyers ne semblent pas ralentir.

Rapport détaillé :  Rapport Statistiques – Industriel T4 2021

La demande pour l’espace de sous-location a contribué à la relance du marché des bureaux au T4 2021

À l’échelle du pays, la superficie occupée dans les bureaux s’est accrue de 1,7 million pi² au T4, signant ainsi le premier trimestre d’absorption nette positive depuis l’avènement de la pandémie.

Lors du dernier trimestre de 2021, la dynamique locative est passée à la vitesse supérieure dans les principaux marchés de bureaux au Canada. Une superficie de bureaux de 1,7 million de pieds carrés a été absorbée à l’échelle du pays. Selon le rapport de CBRE Statistiques sur le marché des bureaux au Canada au T4 2021, il s’agit là du premier trimestre d’absorption nette positive depuis le début de la pandémie.

En effet, les taux d’inoccupation ont chuté au centre-ville de Vancouver (7,2 %), de Toronto (9,7 %) et d’Ottawa (9,9 %) au cours du quatrième trimestre, alors que ces villes affichent, dans l’ordre, les trois taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville les plus bas en Amérique du Nord.

La part de l’espace offert en sous-location dans les marchés du centre-ville a reculé de 18 % depuis le premier trimestre de 2021. Qui plus est, ces locaux vacants ne représentent que 3,0 % du parc de bureaux global au pays. À Montréal et Toronto, la demande est particulièrement forte pour des locaux à sous-louer présentant des aménagements de qualité supérieure, ce qui donne le pouls des entreprises qui envisagent un retour au bureau.

« La résurgence des activités locatives au cours du dernier trimestre laisse entendre que la demande refoulée pour des bureaux polyvalents de qualité offerts à bon prix est beaucoup plus importante qu’elle le paraît », avance Jon Ramscar, directeur général du bureau de CBRE à Toronto-Centre. « Les locateurs qui offrent la visite de locaux modèles ont du succès; certains aménagent même une partie de leurs locaux vacants à l’avance afin d’attirer de futurs locataires et concurrencer le peu de locaux restant à sous-louer. »

La prélocation stimule l’occupation

Le nombre de visites de locaux au quatrième trimestre n’a jamais été aussi élevé en deux ans. L’urgence de mettre la main sur des locaux de sous-location de qualité, en particulier pour des baux de courte durée, a favorisé la baisse des taux d’inoccupation à travers le pays.