La Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) réagit positivement aux engagements de l’Équipe Coderre en matière d’accession à la propriété. La bonification des mesures actuelles était devenue nécessaire compte tenu de la conjoncture du marché immobilier montréalais.

L’Équipe Coderre a annoncé qu’elle investirait 17 M$ dans le programme montréalais de soutien aux premiers acheteurs et qu’elle inclura désormais les ménages familiaux déjà propriétaires et qui ont des enfants de moins de six ans. En ajustant les prix maximums autorisés au programme et en ajoutant les copropriétés divises comme type d’habitation admissible, l’Équipe Coderre répond à la réalité du marché immobilier montréalais.

Aussi, la CIGM est satisfaite de voir que la Ville de Montréal augmentera son aide pour faire face aux enjeux financiers liés au paiement du droit de mutation, mieux connu sous le vocable de la taxe de bienvenue. L’Équipe Coderre a annoncé son intention d’offrir un montant forfaitaire plus important que l’actuel remboursement du droit de mutation pour le premier acheteur et les ménages familiaux.

Par contre, la CIGM est d’avis que les nouveaux paramètres financiers du programme proposé par l’Équipe Coderre auraient dû accompagner les engagements de la formation politique municipale. Par exemple, l’ensemble du parc immobilier résidentiel doit être visé par ce programme d’aide, autant la revente immobilière que la construction neuve.

Aussi, d’autres outils auraient dû également être évalués, notamment des congés de taxes foncières pour les premiers acheteurs et ménages familiaux. Les congés de taxes sont des mesures directes et simples qui visent à appuyer financièrement les clientèles visées. Quelques villes et municipalités québécoises ont choisi cet outil fiscal performant pour attirer de nouveaux citoyens sur leur territoire. La CIGM souhaite que l’ensemble des villes et municipalités de la région métropolitaine de Montréal (RMR) s’inspire des engagements de l’Équipe Coderre pour aussi mieux appuyer les premiers acheteurs et ménages familiaux. Trop de villes et municipalités omettent de mettre en place de tels programmes, alors que la région métropolitaine continue d’afficher un retard de son taux de propriétaires par rapport à la moyenne canadienne.