Les ventes résidentielles mensuelles

Selon les statistiques publiées par L’Association canadienne de l’immobilier (ACI), les ventes résidentielles ont grimpé légèrement d’un mois à l’autre en décembre 2022.

Faits saillants
  • En décembre, les ventes résidentielles nationales ont augmenté de 1,3 % d’un mois à l’autre.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont diminué de 39,1 % par rapport à décembre 2021.
  • Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 6,4 % d’un mois à l’autre.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a baissé de 1,6 % d’un mois à l’autre et de 7,5 % d’une année à l’autre.
  • En décembre, le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a diminué de 12 % d’une année à l’autre.

Les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 1,3 % de novembre à décembre 2022. La plus forte croissance a été observée à Ottawa et à Edmonton.

En décembre 2022, le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions a baissé de 39,1 % par rapport au résultat quasi record du même mois l’an dernier.

« En 2022, nous avons assisté à l’un des plus grands changements annuels jamais enregistrés sur les marchés de l’habitation canadiens, passant des sommets records de l’hiver dernier à un niveau tout juste inférieur à la moyenne décennale à la fin de l’année, a précisé Jill Oudil, présidente de l’ACI. Cela dit, l’ajustement du marché à des taux plus élevés est peut-être en grande partie chose du passé à ce stade-ci. Les acheteurs pourraient ainsi se mobiliser au printemps. Devenir propriétaire est rentable à long terme, et l’idéal demeure de consulter un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI pour mieux s’y retrouver. »

« Le marché de l’habitation de 2022 peut se résumer comme suit : inflation élevée et hausse des taux d’intérêt. Quant au marché de 2023, il faudra voir dans quelle mesure et à quel moment ces deux facteurs reculeront, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. La demande de logements continue de croître et l’offre demeure le plus grand problème dans tout l’éventail du logement. La rapidité avec laquelle la Banque du Canada parviendra à maîtriser l’inflation et à réduire les coûts d’emprunt déterminera si cette situation se répercutera sur le marché locatif en 2023 ou si elle touchera de nouveau le marché de la revente. »

En décembre, le nombre de nouvelles inscriptions a chuté de 6,4 % d’un mois à l’autre, les baisses les plus importantes ayant été enregistrées en Colombie-Britannique et au Québec. Il s’agit de l’un des plus importants creux jamais enregistrés en décembre pour cette mesure.

Avec cette baisse des nouvelles inscriptions nettement plus marquée que la baisse des ventes d’un mois à l’autre, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré pour s’établir à 54,4 % en décembre, comparativement à 50,2 % en novembre. La moyenne à long terme de cette mesure se situe à 55,1 %.

On comptait 4,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin décembre 2022. Cette mesure se rapproche de celle enregistrée dans les mois précédant les premiers confinements dus à la pandémie, et demeure toujours près d’un mois complet en dessous de sa moyenne à long terme.

En décembre 2002, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a baissé de 1,6 % d’un mois à l’autre, poursuivant la tendance installée depuis le printemps.