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Selon BMO, le marché canadien de l’habitation est fermement en mode correction, et l’ajustement se poursuivra probablement en 2023. « Malgré les nombreux débats dans les milieux universitaires et médiatiques au sujet des causes du récent boom immobilier, nous étions convaincus, pendant la pandémie, que les paramètres fondamentaux liés aux facteurs démographiques et à l’offre avaient fait place à une effervescence excessive, alimentée par des taux hypothécaires trop bas pour une période trop longue et des attentes de hausses de prix sans fin de la part des investisseurs. Le resserrement de la politique monétaire le plus marqué depuis une génération a brisé la psychologie du marché, et la situation est en train de s’améliorer. »
« Voici nos prévisions de base pour le marché de l’habitation en 2023 : le nombre de ventes devrait baisser au printemps à mesure que le marché s’équilibre plus activement; la découverte des prix à la baisse se poursuivra tout au long de l’année; et le bassin d’offre pourrait en fait être réduit malgré les pressions continues des décideurs. »
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