Le 31 mai dernier,  EnviroCompétences, le comité sectoriel de main-d’œuvre de l’environnement, a lancé son rapport sur les besoins de main-d’œuvre dans le secteur de l’entretien ménager. Le rapport est l’aboutissement d’une enquête en ligne auprès des employeurs du secteur. Plus de 250 entreprises ont pris part à l’étude et nous ont partagé les enjeux qu’ils rencontrent en termes de recrutement, d’attraction, de rétention et de formation.

Lors du lancement, EnviroCompétences a présenté les faits saillants du rapport et les différentes pistes de solutions que peuvent emprunter les entreprises du secteur pour naviguer sur le marché du travail actuel.

En effet, l’enquête révèle que le taux de postes vacants dans le secteur est de 10%, alors que le taux est 4,5% sur le marché du travail québécois. Ce taux ne risque pas de diminuer dans les prochaines années à venir si les acteurs du secteur ne prennent pas d’actions concrètes pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre. À cet effet, plus de 27% de la main-d’œuvre du secteur est composés de travailleurs âgés de 55 ans et plus. Le vieillissement de la main-d’œuvre appelle, entre autres, à adapter certains équipements de façon ergonomique et technologique pour favoriser le maintien à l’emploi.

 «L’Association des entrepreneurs de services d’édifices (AESEQ) est très heureuse de recevoir le rapport de l’étude sur les besoins de main-d’œuvre en entretien ménager. L’étude dresse un portrait très précis de notre industrie et nous servira à identifier nos besoins en main-d’œuvre, les difficultés de recrutement et les bassins potentiels pour pourvoir les postes vacants actuels et futurs. L’AESEQ remercie l’équipe d’EnviroCompétences et les nombreux collaborateurs qui ont contribué à cette importante étude.» affirme Annie Fortin, présidente de l’AESEQ et présidente et chef de la direction chez For-Net

 

* La Commission des partenaires du marché du travail contribue au financement des activités du Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’environnement.