Le présage d’un retour à une vie normale à court ou moyen terme, en l’absence de confinement, est bien loin d’atténuer ou de diminuer les ardeurs des consommateurs qui continuent à se ruer, au contraire, vers l’acquisition de terrains et/ou de chalets locatifs ou résidentiels, en marge de la flambée des prix du marché de l’immobilier résidentiel.

C’est ce qu’a indiqué le président d’Immofacile.ca, Ghislain Larochelle, qui en tient pour preuve le fait de la récente vente en cascades de terrains pour chalets locatifs qu’il détient personnellement, pour un total de 1 M$, en seulement quelques heures, dans la petite ville de Brownsburg-Chatam, située dans la MRC d’Argenteuil; où, comme le veut le slogan municipal, la nature est à son meilleur, à proximité de Lachute et, par extension, de la grande région de Montréal.

Outre le fait de la tendance qui se perpétue en raison de l’évolution du télétravail et de la prolifération du réseau de télécommunication par fibre optique en région, l’option chalet locatif demeure une réalité qui permet de plus en plus aux consommateurs de profiter de l’expérience de la vie en chalet nature, à des fins résidentielles ou encore locatives, dans une perspective de génération de revenus supplémentaires. En clair, on assiste aujourd’hui, selon Immofacile.ca, à un engouement impossible à freiner depuis au moins 2015-2016 pour le marché de la villégiature, tant en hébergement pur qu’en locatif : les ménages québécois ayant visiblement fait muter, tout au moins partiellement, leur budget vacances en budget foncier pour un accès plus aisé au chalet ou à une résidence secondaire, avec possibilité de location, dans un contexte de crise sanitaire.

« Une simple visite de quelques heures du site convoité a engendré la conclusion de transactions d’achat de terrains totalisant un peu plus de 1 M$, à raison de ventes variant de 80 000 $ à 175 000 $ le lot », a précisé M. Larochelle qui a dit observer et croire que cette conjoncture traduisait clairement l’accès souhaité des consommateurs à un mode de vie nouveau et différent qui se substituait, en partie tout au moins, à la perspective des voyages rendue plus compliquée en raison des restrictions frontalières découlant des mesures de lutte contre la pandémie de COVID-19 et autres variants.

Les augmentations fulgurantes de 87,9 % du nombre de ventes résidentielles dans la seule région des Laurentides, passant de 1 622 à 3 047 en avril 2021, témoignent généreusement de la cristallisation de la tendance vers une popularité de plus en plus grandissante des régions en ce qui concerne autant l’habitation que la villégiature. Et le président d’Immofacile.ca d’ajouter que cela est sans compter l’augmentation significative du nombre de résidences de tourisme de court terme dans les Laurentides qui a atteint le chiffre de 1 831 en mai 2021, selon la Corporation de l’industrie touristique du Québec (CITQ).

L’existence de diverses applications, telles Airbnb ou Booking.ca, et d’agences de location telles WeChalet et autres du genre, assortie à la rentabilité constatée du travail à distance, devrait consolider selon toute vraisemblance les paramètres de ce nouveau mode de vie des Québécois qui voient là le double avantage de pouvoir profiter de la nature en région, tout en générant des revenus supplémentaires, ponctuellement, ou de façon permanente pour les investisseurs.

Le président de Immofacile.ca a poursuivi en disant que cette tendance, loin de s’estomper, ou même de diminuer, devrait s’accentuer en 2021, s’il faut en croire en tout cas la jeune plateforme de réservation de chalets québécoise WeChalet qui dit estimer une croissance d’encore 500 % en 2021 comparativement à 2020 qui enregistrait aussi une croissance de 500 % des réservations par rapport à 2019.

M. Larochelle a conclu en disant vouloir corroborer et valider cette nouvelle réalité à l’occasion d’un boot camp, une sorte de camp d’entraînement pour acheteur de chalets résidentiels ou locatifs qui se déroulera les 18, 19 et 20 juin prochains sous la gouverne d’Immofacile.ca qui partagera tout ce qu’il faut savoir, lors d’une tournée de visites de terrains, en matière de réglementation, de financement, de gestion éclairée des diverses applications de location, de domotique et d’automatisation d’un chalet.