De multiples questionnements découlant des mises à jour quotidiennes alimentent les réunions de planification d’Équipe Laurence pilotées par le président de la firme, Alexandre Latour (au centre-à droite) de la photo.

Pas moins de quatre grands hôpitaux de la grande région métropolitaine, en l’occurrence l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, l’Hôpital régional de Saint-Jérôme, le Centre hospitalier Saint-Eustache et l’Hôpital de Verdun, ont fait confiance à Équipe Laurence en lui accordant récemment le mandat d’établir les paramètres de la création de leurs nouvelles installations hospitalières temporaires destinées à recevoir des patients hospitalisés en raison de leur contamination à la COVID-19.

« Il a fallu composer dans la majorité des cas avec un environnement déjà largement occupé, en marge duquel il fallut créer de nouveaux branchements pour les réseaux d’aqueduc et d’égouts, sans compter les systèmes de gestion des eaux pluviales, les connexions nécessaires à tous les services d’utilité publique, etc. », a dit le président et chef de la direction du cabinet, Alexandre Latour, en insistant sur le fait que le facteur temps avait constitué un défi supplémentaire à cause du caractère de haute urgence de la situation découlant de la pandémie.

Ces pavillons temporaires reliés aux établissements en place par des corridors indépendants sécuritaires ont la vertu, a ajouté M. Latour, de permettre d’éviter de regrouper des patients dans une même pièce, ou encore d’isoler ceux qui sont atteints de la maladie : c’est une solution pratique à la vétusté de plusieurs établissements dans lesquels on dénombre encore, dans bien des cas, des chambres à occupation double ou multiple, ce qui peut favoriser les éclosions. À l’Hôpital de Verdun, ce sont tous les mêmes services qui ont permis à un chapiteau, cette fois, de bénéficier des mêmes fonctionnalités que celles d’un bâtiment permanent ou temporaire. « Nous sommes vraiment fiers d’avoir pu contribuer ainsi à notre façon, avec notre expertise particulière, à la lutte contre cette pandémie qui pose de jour en jour des défis sans cesse nouveaux », a poursuivi M. Latour.

Dans le seul secteur de la santé, Équipe Laurence a réalisé ces dernières semaines des projets totalisant des centaines de milliers de dollars d’honoraires, cependant que du côté des écoles, c’est un contrat de 1,2 M$ dont la firme vient d’hériter du Centre de services scolaire de Montréal.

Les travaux de plans et devis pour la restauration des sites des écoles Gadbois, Saint-Antoine, Marie-Claret, Hélène-Boullé viennent d’ailleurs d’être amorcés, tandis que la gestion des suivis techniques de travaux pour les écoles Alphonse-Desjardins, Gabrielle-Roy et Louis-Riel, du seul Centre de services scolaire de Montréal, débuteront prochainement. Ces projets devraient être livrés dans les prochains mois pour certains et en 2022 pour d’autres.

Le président d’Équipe Laurence a par ailleurs enchaîné en mentionnant que plusieurs projets d’écoles modulaires étaient actuellement dans les cartons du cabinet afin de satisfaire les besoins de divers centres de services scolaires de la grande région métropolitaine.

M. Latour a conclu en disant que l’avenir s’annonçait plus que prometteur dans ces deux marchés institutionnels spécifiques et qu’Équipe Laurence entendait bien s’y développer une niche susceptible de l’amener à œuvrer dans ce domaine tout comme dans le monde municipal, partout au Québec, là où les besoins en matière de génie civil, des plus modestes aux plus audacieux, sont encore à combler.