);
BULLETIN D'INFORMATION POUR PROFESSIONNELS EN IMMOBILIER ET CONSTRUCTION

L’APCHQ salue les intentions du gouvernement fédéral en matière de rénovation écoénergétique

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) salue les intentions du gouvernement fédéral énoncées à travers le discours du Trône, qui place les programmes de rénovation écoénergétique au cœur de ses priorités dans le cadre de son plan de relance économique du Canada.

« Avec des investissements annuels de plus 80 milliards de dollars, représentant 4 % du PIB du Canada, il ne fait aucun doute que le secteur de la rénovation résidentielle est l’un de ceux qui peuvent réagir le plus rapidement dans un contexte de reprise économique et en présence d’incitatifs. On se souviendra de l’impact important des crédits d’impôt à la rénovation au lendemain de la crise financière de 2008-2009 », commente François Bernier, vice-président principal Affaires publiques à l’APCHQ.

Importance et grand potentiel de la rénovation écoénergétique

Depuis 2013, notamment grâce aux crédits d’impôt visant à encourager la rénovation écoresponsable, les investissements en rénovation résidentielle ont connu une progression remarquable. L’APCHQ considère qu’avec des programmes incitatifs adaptés, les investissements en rénovation devraient croître davantage, ce qui permettrait de stimuler les retombées économiques pour toutes les régions du Canada. Plus localement, le programme RénoVert au Québec a engrangé, par exemple, des dépenses d’investissements de près de 1,9 milliard en 2016 et 2017.

« Depuis une quinzaine d’années maintenant, il se dépense plus d’argent en rénovation résidentielle qu’en construction neuve au Québec. Les investissements en rénovation ne pourront qu’augmenter davantage avec le temps, notamment à cause du vieillissement du parc d’immeubles résidentiels québécois. Il y a aujourd’hui d’immenses opportunités à saisir en matière d’amélioration énergétique des bâtiments résidentiels existants », ajoute M. Bernier.

Alors que le Québec compte le plus grand parc locatif au pays et que son âge moyen est de 43 ans, près d’un logement sur trois nécessite des réparations. L’APCHQ considère que les besoins en rénovation écoénergétique des immeubles locatifs sont majeurs et qu’une attention particulière, en plus d’une enveloppe budgétaire substantielle, doit y être consacrée. En ce qui concerne les gaz à effets de serre (GES), le secteur du bâtiment représentait, en 2017, 12 % des émissions totales au Canada.

« Les impacts positifs des programmes d’aide à la rénovation sont connus et n’ont plus besoin d’être démontrés, que ce soit sur le plan économique, environnemental ou encore pour lutter contre le travail au noir. L’APCHQ est persuadée qu’il y a un immense potentiel d’amélioration énergétique des immeubles résidentiels dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques, et que le fait d’en faire une priorité nationale suscitera un réel engouement pour investir davantage en ce sens », conclut François Bernier.

Dans le cadre de ses prévisions économiques, l’APCHQ prévoyait une hausse de 2 % des investissements en rénovation au Québec en 2020. Avec l’engouement qu’a connu ce secteur au cours des derniers mois, il ne fait aucun doute que pour la première fois, le seuil des 15 milliards de dollars d’investissements en rénovation résidentielle sera atteint.

 

2020-10-13T12:25:28-04:00ACTUALITÉS|
Aller en haut