Forte de l’appui inconditionnel de plusieurs organismes à but humanitaire, la direction du Groupe Atwill-Morin et de sa filiale Échafaudage Impact a réclamé de l’administration Coderre qu’elle adopte une réglementation municipale claire et sans équivoque qui autoriserait l’affichage publicitaire géant temporaire, au bénéfice des propriétaires d’immeubles patrimoniaux de la métropole.

Se référant au dossier de l’affichage géant apposé sur les bâches de sécurité du chantier de l’une des plus belles pièces du patrimoine architectural montréalais, l’immeuble Le Château, l’un des bâtiments résidentiels le plus prestigieux de la métropole, situé face au Musée des Beaux-Arts de Montréal, le président de l’entreprise, Matthew Morin, a vivement déploré le fait qu’en dépit de l’aval explicite donné par les fonctionnaires municipaux de la mairie de l’arrondissement Ville-Marie, l’administration municipale s’entête à exercer des mesures de rétorsion doublement incompréhensibles, avec l’émission quotidienne d’avis d’infraction totalisant des dizaines de milliers de dollars, à ce stade-ci. L’entreprise entend contester les avis d’infractions et amendes émis.

Rappelant que la nouvelle formule inédite permet aux propriétaires de ces immeubles requérant d’essentielles rénovations de toucher des revenus d’affichage substantiels leur permettant de réaliser des travaux de réhabilitation patrimoniale qu’ils ne pourraient assumer autrement, M. Morin a plaidé que Montréal ne différait en rien des grandes capitales européennes ou nord-américaines, telles que Paris, Rome, Milan, Londres, New York ou Los Angeles qui ont autorisé et/ou encadré ce type d’affichage sur les bâches de sécurité des chantiers de grands pièces. Selon ce dernier, une règlementation claire éviterait les quiproquos semblables à celui qui existe actuellement, alors que l’administration montréalaise va à l’encontre de ses propres règlements tels ceux invoqués par les fonctionnaires municipaux qui ont autorisé l’affichage sur les bâches du chantier de l’immeuble Le Château. C’est sur la foi de l’article 573, division III, du règlement d’urbanisme 01-282, en date du 1er décembre 2016 de l’arrondissement Ville-Marie, que l’entreprise est allée de l’avant, forte de l’avis favorable des fonctionnaires.

« Pareille situation est tout à fait surréaliste et contradictoire », enchaîne le président du Groupe Atwill-Morin, d,autant plus que la plus grande murale du Canada, à l’effigie de l’artiste Leonard Cohen, rue Crescent au centre-ville de Montréal, est promue par l’administration montréalaise et installée grâce au Groupe Atwill-Morin et sa filiale!

L’entreprise a offert au maire Denis Coderre et à son administration sa pleine collaboration, comme celle des organismes qui l’appuient, pour mettre en place un encadrement réglementaire qui contingenterait ce type d’activité pour éviter que cela ne soit associé à ce que certains détracteurs mal avisés peuvent qualifier, à tort, de risque de pollution visuelle.

Selon M. Morin, un règlement cohérent sur l’utilisation des bâches comme supports publicitaires pourrait s’inspirer, en partie, de la loi Grenelle II adoptée en 2009 en France, qui porte dorénavant socialement et politiquement à reconsidérer ces dispositifs de chantier comme des œuvres d’art urbain nouvelle génération.