La Commission de la construction du Québec (CCQ) a le mandat d’élaborer des mesures visant à augmenter le nombre de femmes dans l’industrie de la construction en favorisant l’accès et le maintien en emploi. En 2015, la CCQ et ses partenaires ont adopté le PAEF 2015-2024, une nouvelle mouture de mesures visant à accroître significativement le nombre et la proportion de femmes exerçant un métier ou une occupation sur les chantiers assujettis à la Loi R-20. Au moyen des principaux indicateurs du parcours des femmes, le document brosse le portrait statistique 2021 de celles-ci dans la construction.
FAITS SAILLANTS POUR 2021 :
• La part des femmes actives a franchi la barre des 3 % : 6 234 femmes ont été présentes sur les chantiers en 2021, soit 1 361 femmes de plus qu’en 2020, le plus fort gain jamais atteint. Elles représentent ainsi 3,27 % de la main-d’oeuvre active totale.
• Près de 15 % des entreprises embauchent au moins une femme : 3 903 entreprises ont embauché des femmes, ce qui est un ajout de 592 entreprises par rapport à 2020, le gain le plus important enregistré jusqu’à présent.
• Près de 9 % des entrées dans l’industrie ont été des femmes : un nombre record de 1 933 femmes ont intégré, pour la première fois, l’industrie de la construction assujettie. C’est 670 femmes de plus qu’en 2020. Celles-ci sont davantage entrées par bassin, alors qu’environ 17 % des femmes ayant intégré l’industrie étaient diplômées.
• La moyenne d’heures travaillées par les femmes a augmenté en 2021, et cela, pour tous les statuts professionnels. Sans égard au statut professionnel, elles travaillent l’équivalent de 74 % de la moyenne des heures des hommes. Ce pourcentage se hisse à 93 % pour les femmes ayant le statut de compagnon.
• Le maintien des femmes dans l’industrie de la construction est plus difficile que celui des hommes : 53 % des femmes entrées comme apprenties ou occupations ont quitté l’industrie après 5 ans, tandis les hommes quittent beaucoup moins (32 %).
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