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BULLETIN D'INFORMATION POUR PROFESSIONNELS EN IMMOBILIER ET CONSTRUCTION

Les secteurs des technologies et du commerce électronique en plein essor portent l’immobilier commercial canadien à de nouveaux sommets au premier trimestre

 Le taux de disponibilité industriel a chuté à un creux record au T1 2019, tandis que les marchés de bureaux à l’échelle du pays ont enregistré certains des meilleurs résultats des dernières années.

Le secteur des technologies florissant et l’activité dynamique du commerce électronique continuent de redéfinir le paysage de l’immobilier commercial au Canada. Selon le rapport Statistiques trimestrielles au T1 2019 de CBRE Canada, les marchés de bureaux et industriels ont atteint de nouveaux records au premier trimestre de 2019 en réponse à la plus forte demande des dernières années.

Le segment des bureaux a accueilli l’activité locative la plus vigoureuse depuis longtemps, principalement en raison de la croissance rapide du secteur des technologies. Dans l’ensemble, le taux d’inoccupation des bureaux au pays a reculé de 40 points de base (pb) sur trois mois à 11,5 % au T1 2019, soit le niveau le plus bas depuis le T2 2015. Le volume des chantiers de bureaux à l’échelle du pays s’élève à 16,0 millions de pieds carrés au premier trimestre pour la première fois depuis le T4 2015, grâce aux projets de bureaux additionnels d’une superficie de 1,4 million de pieds carrés lancés ce trimestre à Vancouver.

La progression des ventes en ligne et l’espace d’entreposage nécessaire pour répondre à la demande des cyberconsommateurs ont livré le marché industriel canadien à une surenchère. Le taux de disponibilité national des installations industrielles s’est donc affaissé à un creux record de 3,0 % au T1 2019. Afin de répondre à la demande des utilisateurs pour des installations d’entreposage à hauteur libre plus grande, quais de chargement plus nombreux et configurations spécialisées, des superficies de 22,6 millions de pieds carrés sont en chantier, principalement à Toronto et Vancouver. Il s’agit du niveau de construction industrielle le plus élevé au pays depuis 2015.

« L’activité sur les marchés de bureaux au pays s’intensifie, en grande partie grâce à la croissance accélérée des secteurs des technologies et de l’espace de travail partagé. Par conséquent, les locataires doivent prévoir leurs besoins pour avoir du choix », remarque Paul Morassutti, vice-chairman de CBRE Canada. « En parallèle, les promoteurs industriels répondent aux pénuries d’espace en aménageant de nouvelles installations, que les locataires s’empressent de réserver avant la fin des travaux. À Toronto, la totalité des locaux livrés au T1 2019 étaient préloués, et 77,6 % des 9,58 millions de pieds carrés actuellement en chantier le sont également. »

  • Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville de Toronto a reculé de 10 pb additionnels pour atteindre un creux record de 2,6 % au premier trimestre.
  • Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville de Montréal sied à 8,6 %, soit le niveau le plus bas depuis le T4 2013; la croissance des entreprises technologiques y joue pour beaucoup. Le cœur du centre-ville a accueilli des nouveaux locaux d’une superficie de 819 500 pi2 au cours des huit derniers trimestres alors que 998 139 pi2 sont actuellement en chantier au T1 2019.
  • Calgary a enregistré une absorption nette positive des superficies de bureaux au centre-ville de 289 515 pi2 au T1 2019, soit le volume positif sur trois mois le plus élevé depuis la crise pétrolière de 2014.
  • Le marché industriel de Toronto, fort de 16 trimestres consécutifs d’absorption nette positive, a vu son taux de disponibilité chuter à un creux sans précédent de 1,5 % au T1 grâce à une absorption nette positive de 2,2 millions de pieds carrés.
  • Le marché industriel de Calgary, qui cumule déjà neuf trimestres consécutifs d’absorption nette positive, a avalé 649 080 pi2 de plus au cours du premier trimestre de 2019.
  • Pour un neuvième trimestre consécutif, le marché industriel d’Halifax termine le T1 sur une absorption nette positive, qui s’élève à 50 465 pi2.

« Au cours des dernières années, le secteur de l’immobilier commercial au Canada a été polarisé en quelque sorte entre des marchés extrêmement solides et d’autres en difficulté; cependant, un élan plus uniforme a rejoint les villes canadiennes ce trimestre, y compris l’Alberta, qui a été durement éprouvée. Il faut savoir qu’à Edmonton et Calgary, si les taux d’inoccupation des bureaux se sont maintenus depuis le trimestre précédent, les superficies de sous-location sur le marché – un indice du segment des bureaux – ont toutefois diminué de 25,1 % et de 8,6 %, respectivement, ce qui laisse présager que les conditions de l’immobilier commercial devraient enfin s’améliorer en Alberta », conclut M. Morassutti.

Pour en savoir plus, téléchargez le rapport Statistiques trimestrielles T1 2019 de CBRE Canada.

2019-04-11T09:35:06-04:00ANALYSE DE MARCHÉ|
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