Les ventes résidentielles mensuelles

Selon les statistiques publiées par L’Association canadienne de l’immobilier (ACI), les ventes résidentielles nationales ont augmenté d’un mois à l’autre en février 2023.

Faits saillants

  • En février, les ventes résidentielles nationales ont augmenté de 2,3 % d’un mois à l’autre.
  • Les ventes réelles (non désaisonnalisées) étaient inférieures de 40 % par rapport à février 2022.
  • Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 7,9 % d’un mois à l’autre.
  • L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a baissé de 1,1 % d’un mois à l’autre et de 15,8 % d’une année à l’autre.
  • En février, le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a affiché une baisse de 18,9 % d’une année à l’autre.

Les ventes résidentielles enregistrées sur les systèmes MLS® canadiens ont grimpé de 2,3 % de janvier à février 2023. La plus forte croissance a été observée dans le Grand Toronto et dans le Grand Vancouver.

En février 2023, le nombre réel (non désaisonnalisé) de transactions était inférieur de 40 % par rapport à février 2022, un mois qui s’était avéré remarquable. Les chiffres de vente en février 2023 étaient comparables à ceux du même mois en 2018 et en 2019.

« Les données de février laissent présager l’arrivée d’un marché plus résilient, mais comme nous l’avons dit le mois dernier, impossible de savoir avant le printemps ce que nous réserve le marché en 2023 », commente Jill Oudil, présidente de l’ACI. « Les ventes et les inscriptions ne le reflètent pas encore, mais on peut présumer que les propriétaires-vendeurs sont occupés à préparer leur propriété à la vente et les acheteurs potentiels, à obtenir leur préapprobation hypothécaire. Assurez-vous de communiquer avec un courtier ou agent immobilier local qui vous fournira les informations et les conseils dont vous aurez besoin pour l’achat ou la vente d’une propriété. »

« À la lumière des chiffres de février, un parallèle continue de s’imposer entre 2023 et 2019, une année de reprise : les ventes augmentent, le marché se resserre et les baisses de prix d’un mois à l’autre s’atténuent », explique Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. « Mais la principale similitude est la chute abrupte du nombre désaisonnalisé de nouvelles inscriptions. Les futurs propriétaires-vendeurs, dont bon nombre seront aussi des acheteurs, attendent probablement le moment opportun pour mettre leur propriété en vente et en acheter une autre. Pour la plupart, ce moment sera le printemps. Les acheteurs se hâteront-ils, en 2023, de se porter acquéreurs des propriétés quand elles se retrouveront enfin sur le marché? C’est ce qu’ils ont fait en 2019. »

En février, le nombre de nouvelles inscriptions a chuté de 7,9 % d’un mois à l’autre, des baisses à deux chiffres ayant été enregistrées dans plusieurs grands marchés, notamment en Ontario.

Étant donné le recul considérable des nouvelles inscriptions et la hausse des ventes en février, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 58,4 %, soit un record depuis avril dernier. La moyenne à long terme de cette mesure se situe à 55,1 %.

On comptait 4,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de février 2023, une diminution par rapport à 4,2 mois à la fin de janvier. C’est la première fois que cette mesure montre des signes de resserrement depuis l’automne 2021. Elle se situe par ailleurs un mois complet en dessous de sa moyenne à long terme.

En février 2023, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a reculé de 1,1 % d’un mois à l’autre, soit environ seulement la moitié de la baisse enregistrée le mois précédent, et la diminution d’un mois à l’autre la plus faible depuis mars dernier.

L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 15,8 % en dessous du sommet enregistré en février 2022.

La plupart des régions de l’Ontario et certaines régions de la Colombie-Britannique ont connu une chute des prix plus élevée que la moyenne nationale, alors que les prix ont diminué dans une moindre mesure partout ailleurs. Les marchés de Calgary, Regina, Saskatoon et St. John’s se démarquent avec des prix près des sommets enregistrés. Les prix ont commencé à se stabiliser l’automne dernier dans les Maritimes. On observe actuellement la même tendance dans certains marchés de l’Ontario.

Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en février 2023 s’est établi à 662 437 $, soit une baisse de 18,9 % par rapport au record sans précédent établi en février 2022. Il a néanmoins connu une augmentation de plus de 50 000 $ par rapport au niveau de janvier, en raison de hausses démesurées des ventes dans le Grand Toronto et le Grand Vancouver, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse de près de 135 000 $ en février 2023.