Réunis à l’occasion de leur Conseil régional, les membres de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU) de la Capitale annoncent leur appui enthousiaste au projet de Réseau structurant de transport en commun. De même, l’IDU, en collaboration avec trois organismes bien connus dans la région : Accès transports viables, le Conseil régional de l’environnement  — région de la Capitale-Nationale et la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, a l’intention d’en faire la promotion.

Le projet présenté par la Ville de Québec est en droite ligne avec les recommandations de l’Institut qui, en mars 2015, conviait ses membres à un grand exercice de définition d’une vision commune de développement de la région sous le thème Québec 2050. À cette occasion, les participants ont convenu de faire de la mobilité LA priorité de la région. « Le projet de réseau structurant constitue pour l’IDU une occasion à ne pas manquer afin de doter la Capitale-Nationale d’un projet de transport qui soit rassembleur et moderne. Ce dernier, constitué d’une infrastructure intégrée et étendue visant à réduire la congestion et à faciliter les déplacements des étudiants, des travailleurs et de la population en général, est en définitive un outil de développement économique et urbain incontournable », a déclaré Mme Nathalie Roussin, présidente du Conseil régional de Québec et présidente des Immeubles Roussin.

Cette collaboration entre les trois organisations s’appuie sur une vision partagée du Réseau structurant de transport en commun (RSTC) et de sa contribution au développement de la Ville de Québec. En premier lieu, le RSTC permettra de diminuer la congestion routière et la pollution atmosphérique, améliorant ainsi la qualité de l’environnement urbain. Deuxièmement, le RSTC est le projet par lequel Québec ira chercher sa part des investissements qui seront réalisés dans les villes du Québec et du Canada pour les moderniser. Finalement, le projet nourrira directement la compétitivité de Québec et contribuera à la rendre davantage attrayante, notamment pour la main-d’œuvre.

Un des problèmes majeurs de Québec est la congestion routière qui s’alourdit inexorablement sur le territoire. L’étalement urbain, qui se poursuit de manière constante depuis les dernières décennies, n’y est pas étranger. « Le projet de RSTC permettra de capter le trafic supplémentaire qui sera induit par l’étalement urbain, et il permettra également à des gens des quartiers périphériques et centraux de passer au transport en commun parce qu’une offre plus flexible, plus fiable et plus fréquente leur sera proposée. L’IDU, Accès transports viables, le Conseil régional de l’environnement et la Chambre de commerce veulent que Québec puisse profiter des avantages d’une infrastructure moderne de transport », a déclaré Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement.

Ces organisations souhaitent que Québec ne passe pas à côté de cette occasion avantageuse sur le plan économique et urbain, alors que les sommes importantes pour des investissements massifs en infrastructures sont disponibles tant au gouvernement du Québec qu’à Ottawa. « La Ville de Québec était la seule à ne pas avoir de projet structurant pour améliorer sa mobilité urbaine. Cela est maintenant réglé, grâce à un projet moderne et intégré, qui nous permet de mettre la main sur des sommes colossales qui profiteront directement aux gens de Québec », a pour sa part déclaré Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables.

Bien que le projet réponde à plusieurs enjeux liés au transport dans la région, l’IDU croit que la question de l’interconnexion avec Lévis doit être réglée rapidement. Dans le même ordre d’idées, « une réflexion devrait s’enclencher dans les meilleurs délais pour assurer une meilleure intégration des tarifs, qui sont au nombre de 49 sur le territoire métropolitain, pour faciliter l’expérience de l’usager et maximiser l’achalandage dans le réseau. Également, comme le schéma d’agglomération doit être adopté cette année et que le PDAD suivra, il nous apparaît que ces documents de planification devraient dorénavant inclure la création de quartiers TOD (transit oriented development) autour des pôles, des principales stations et de part et d’autre du tracé, lorsque possible », a conclu Stéphane Dion, directeur régional de l’IDU.