- Le nombre de ventes dans la RMR de Québec a progressé de 6 % en mai, grâce à 926 transactions, soit un record pour cette période de l’année.
- C’est la Rive-Sud qui a donné le ton, avec une hausse des ventes de 17 % par rapport à mai 2024.
- L’Agglomération de Québec a quant à elle affiché une augmentation de 6 %, tandis que la Périphérie Nord a plutôt connu une baisse d’activité (-9 %).
- À l’échelle de la RMR, les ventes de plex de 2 à 5 logements ont bondi de 16 % et celles de logements en copropriété de 10 %, tandis que l’unifamiliale doit se contenter d’une progression de 3 %.
- Toutes les catégories de propriétés et tous les secteurs géographiques sans exception sont frappés par un manque criant d’inventaire de propriétés à vendre. Encore en mai, le nombre d’inscriptions en vigueur était en baisse de 26 % dans l’ensemble de la région métropolitaine.
- La croissance des prix ne dérougit pas, alors que le prix médian d’une maison unifamiliale a crû de 20 % par rapport à mai 2024. Les copropriétés et les petits immeubles locatifs de 2 à 5 logements ne sont pas en reste, avec des hausses de prix de 18 % et 11 % respectivement depuis un an.
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de mai 2025. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Québec se sont chiffrées à 926 transactions en mai. Cela représente une hausse de 6 % par rapport à la même période en 2024. Il s’agit d’une dix-huitième hausse mensuelle consécutive et d’un record de transactions pour un mois de mai, et ce, même en tenant compte de la période pandémique.
« Le marché immobilier de Québec est sur une lancée exceptionnelle et la demande semble jusqu’ici implacable malgré le contexte d’incertitude économique actuel. Il faut dire que la région est moins exposée aux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump », note Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.
« Plus que jamais, les vendeurs ont le gros bout du bâton lors des négociations dans la région de Québec, à un point tel qu’une propriété sur quatre se vend au moins 10 % au-dessus du prix demandé. Les délais de vente sont aussi extrêmement rapides. Pour l’ensemble de la RMR, il ne faillait en moyenne en mai que seulement 27 jours pour qu’une unifamiliale trouve preneur, 33 jours dans le cas d’un plex et 38 jours dans le cas d’une copropriété, ce qui constitue à toutes fins pratiques des creux historiques. »
VOIR LES STATISTIQUES DÉTAILLÉES : 2025-06-09_communique_apciq_quebec_fr