Les membres de l’association nationale de l’industrie hypothécaire du Canada ont été heureux d’avoir eu l’occasion de rencontrer plus de 50 députés et hauts fonctionnaires au cours des deux derniers jours. Les membres ont discuté de l’abordabilité, de la disponibilité et de l’accessibilité du logement, ainsi que des répercussions négatives que les récents changements apportés aux règles hypothécaires ont et continueront d’avoir sur les consommateurs canadiens.

Professionnels hypothécaires du Canada reconnaît que l’objectif initial des changements consistait à tempérer certains marchés et des signes montrent que ceci est réalisé, du moins dans la région de Toronto et, dans une moindre mesure, dans la région du Grand Vancouver. Cependant, il y a des signes de réduction de l’activité immobilière, tant dans les ventes que dans les mises en chantier, dans des régions du pays qui étaient déjà modérées, stables ou même en déclin.

Les volumes de prêts assurés de la SCHL ont chuté de 34 % au cours des six premiers mois de 2017. Ce chiffre indique une réduction des achats de maisons par les jeunes Canadiens issus de familles à revenu faible ou moyen et par les accédants à la propriété. En tant que porte-parole de l’industrie hypothécaire du Canada, l’association s’inquiète du fait que la combinaison des changements et la rapidité avec laquelle ils ont été mis en œuvre cumulativement ont créé des effets négatifs qui pourraient entraîner une baisse importante de l’activité de logement à l’échelle nationale. Cela sera accéléré par la récente décision du BSIF d’ajouter un test de tension à toutes les hypothèques non assurées.