• Publication de deux rapports d’experts externes détaillés
  • Analyse de plusieurs scénarios d’insertion en souterrain pour le centre-ville
  • Nouvelle optimisation au projet : section en tunnel ajoutée au centre-ville de Montréal

CDPQ Infra a procédé aujourd’hui à une mise à jour sur le projet du REM de l’Est afin de présenter un statut d’avancement du projet comprenant la publication de deux rapports techniques distincts analysant des scénarios d’insertion en souterrain et la présentation d’une optimisation importante au projet de référence soit l’ajout d’une section en tunnel sous le boulevard René-Lévesque.

Au cours des six derniers mois, CDPQ Infra a complété une première phase de consultation publique ayant permis de rejoindre plus de 32 000 personnes et de recueillir plus de 1 600 commentaires et avis.

Au cours de cette période, CDPQ Infra a publié plusieurs documents et rapports, poursuivi les études techniques, coordonné de nombreux ateliers de travail et rencontres avec l’ensemble des parties prenantes, en plus d’avoir contribué à la création du comité d’experts indépendants nommé par le gouvernement du Québec pour l’intégration architecturale et urbaine du projet.

« Le REM de l’Est viendra transformer l’offre de mobilité pour des centaines de milliers de résidents des communautés de l’est de Montréal en créant un lien rapide, fréquent et fiable entre le centre-ville de Montréal, le Cégep Marie-Victorin et Pointe-aux-Trembles. CDPQ Infra maintient son engagement à la création d’un projet exemplaire qui fera la fierté de toutes et tous. À ce titre, nous présentons aujourd’hui une modification importante qui démontre notre volonté ferme de continuer à bonifier ce vaste projet de transport collectif tout en nous assurant, de façon responsable et sécuritaire, qu’il demeure réaliste et viable. », a déclaré Jean-Marc Arbaud, président et chef de la direction de CDPQ Infra.

Deux rapports détaillés de firmes externes

CDPQ Infra a publié deux rapports distincts qui évaluent différents scénarios d’insertion souterraine dans le centre-ville de Montréal dans le cadre du projet du REM de l’Est. Ces rapports ont été réalisés par des firmes externes dont l’expertise est largement reconnue à l’échelle internationale.

Afin d’obtenir un portrait complet, exhaustif et rigoureux des scénarios possibles, un premier rapport a été produit par AECOM-Systra, puis un second par la firme Geocontrol pour approfondir les analyses et évaluer des aspects additionnels.

Un sommaire des principaux constats de ces études est disponible ici.

Chacune des firmes a présenté une analyse détaillée intégrant de nombreux facteurs pour déterminer la faisabilité technique ou non des scénarios évalués, en plus d’aborder les effets cumulatifs des risques techniques permettant de valider la viabilité ou non de ces scénarios.

Parmi ces facteurs, notons les impacts des infrastructures publiques enfouies, les impacts des tunnels des lignes jaune et orange du métro, la géologie du secteur, les risques de construction et la présence de la nappe phréatique. Une modélisation numérique 3D a également permis de bien cartographier ces risques et de les évaluer par rapport au contexte spécifique et unique de Montréal.

Viabilité des scénarios analysés et bonification du projet de référence

À la lumière des rapports techniques obtenus, dont le deuxième au mois d’août, et de l’analyse globale de la viabilité des options, une seule alternative en souterrain s’avère viable au centre-ville de Montréal. CDPQ Infra intégrera donc une section en tunnel sur René-Lévesque qui débute à Jeanne-Mance et se poursuit jusqu’au boulevard Robert-Bourassa au projet de référence du REM de l’Est.

Les analyses poussées ont permis d’identifier cette solution sur une portion du centre-ville en raison principalement de conditions géologiques favorables et également de la pente naturelle du boulevard René-Lévesque permettant une telle insertion (zone de transition réduite à environ 150 mètres) tout en limitant les impacts.

Cette bonification importante, permettant d’enfouir une portion du tracé et la station terminale, s’ajoute à celle déjà apportée dans le secteur de Montréal-Nord et porte à 8,5 km la longueur en tunnel du REM de l’Est, soit environ le quart du tracé.

Les budget et échéancier du projet seront actualisés suivant la période de consultation et d’optimisation en cours et ce en amont du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).

Prochaines étapes au projet

Les travaux du comité d’experts multidisciplinaires sur l’architecturale et l’intégration urbaine du REM de l’Est se poursuivent sur l’ensemble du tracé incluant les secteurs plus à l’Est. L’objectif est de présenter aux citoyens et partenaires, d’ici la fin de l’année 2021, une proposition d’intégration urbaine et architecturale sur l’ensemble du tracé du REM de l’Est.

Pour suivre le projet sur Twitter : @CDPQInfra

Bénéfices du nouveau réseau proposé

Composé de deux antennes de métro léger convergeant vers le centre-ville de Montréal pour un total de 32 km, avec 23 nouvelles stations intégrées et accessibles universellement, ce réseau reliera à la fois Montréal-Est, ainsi que les arrondissements de Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Montréal-Nord, Saint-Léonard, Rosemont-La Petite-Patrie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et Ville-Marie.

L’arrivée d’un tel réseau de transport dans l’Est et Nord-Est permettra de désengorger les routes, diminuer la pression sur le métro, susciter des investissements, contribuer à s’approprier le fleuve et ses accès, ainsi que de donner un élan à des projets de développement.

Ce nouveau réseau de métro léger offrira des gains significatifs en proposant :

  • Une amélioration importante de l’offre en transport en commun et un accès direct au centre-ville, en désormais 30 minutes de Montréal-Nord, 25 minutes de Pointe-Aux-Trembles et 10 minutes du parc Maisonneuve (Viau);
  • Une amélioration de la qualité de vie grâce à des gains de temps de l’ordre de 25 à 70% par trajet et moins de temps perdu dans le trafic;
  • Un nouveau réseau pour faciliter les déplacements, bien intégré aux autres réseaux de transport et rejoignant plus de 133 000 usagers par jour;
  • Une alternative compétitive à l’auto solo et une diminution des impacts liés à la congestion routière évalués à + 4 milliards $ par année;
  • Un projet bénéfique pour l’environnement et pour les prochaines générations avec plus de 35 000 tonnes de GES épargnées par année;
  • Un service de transport de grande qualité : rapide, fréquent, fiable, intégrant l’accessibilité universelle, un réseau Wifi gratuit et un système de portes palières pour garantir des standards de sécurité parmi les plus élevés dans le monde;
  • Une connexion aux pôles d’emplois, d’éducation et de santé, en reliant, à titre d’exemples, le Cégep Marie-Victorin, le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le parc Olympique, la Maison de Radio-Canada, l’UQÀM, le CHUM, la Place des Arts et la Place Ville-Marie ;
  • Un vecteur important pour la réhabilitation des friches industrielles contaminées de l’Est de Montréal;
  • Une accélération de différents projets en développement, dont celui de la rue Notre-Dame permettant une réappropriation du fleuve et de ses accès.