Devimco Immobilier a dévoilé, en présence de son partenaire, le Fonds immobilier de solidarité FTQ, et du président du conseil exécutif de la Ville de Montréal et maire de l’arrondissement Le Sud-Ouest, M. Benoît Dorais, l’artiste gagnant qui réalisera l’œuvre d’art de 21 étages dans son projet mixte MaryRobert Condominiums, situé dans le District Griffin, à l’angle sud-est des rues Peel et Wellington. René Derouin, artiste québécois renommé en arts visuels qui cumule plus de 50 ans de carrière, s’est vu confier la tâche de créer cet axe iconique qui marquera l’entrée de la ville ainsi que le paysage urbain. L’initiative d’intégrer une œuvre d’art de cette ampleur est une première pour un projet immobilier au Québec.
René Derouin est un artiste multidisciplinaire qui a reçu plusieurs honneurs, dont le Prix Paul-Émile-Borduas et l’Ordre des arts et des lettres du Québec, en plus d’être nommé Artiste pour la paix en 2017.
Rappelons que Devimco Immobilier avait lancé, en mars dernier, un concours sur invitation auprès de quatre artistes québécois de renom – Nicolas Baier, René Derouin, Pascale Girardin et Doyon-Rivest – pour l’élaboration d’une proposition artistique qui s’intègrerait à quatre faces des deux tours de son projet signature. De plus, l’œuvre proposée devait être en harmonie avec son quartier.
René Derouin et son projet « UN PHARE SUR LE FLEUVE »
Nommée « Un phare sur le fleuve », l’œuvre proposée par l’artiste Derouin s’inspire du fleuve, des nations fondatrices, du territoire, de la migration et de la nordicité. L’artiste illustre la richesse et la diversité en y intégrant les armoiries de la Ville de Montréal comme des fleurs enracinées.
« C’est un moment unique, comme créateur, de signer une œuvre d’envergure comme une mémoire, un legs à Montréal. Dans mon atelier, j’ai pensé à ce projet dans tous les sens et ce fut une obsession pour moi. La question de l’espace intime et public a été omniprésente dans la conception de l’œuvre. C’est une création importante dans l’espace urbain, monumentale par sa forme et rare dans l’art public au Québec », a déclaré M. Derouin.