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BULLETIN D'INFORMATION POUR PROFESSIONNELS EN IMMOBILIER ET CONSTRUCTION

Saluons la semaine nationale des couvreurs

 

Semaine nationale des couvreurs du 23 au 29 août

Ne devient pas couvreur qui veut… Bravant les éléments, ils doivent posséder une bonne résistance et une grande force physique. Ils doivent aussi faire preuve de minutie, de débrouillardise et de créativité pour utiliser à bon escient la panoplie de matériaux et de méthodes disponibles sur le marché et assurer la protection des bâtiments à long terme.

À travers l’histoire, la toiture a toujours été un symbole de la protection des êtres humains et de leurs biens, notamment contre les intempéries. La toute première toiture connue de l’homme est une énorme peau de mammouth découverte en Sibérie et date d’environ 40 000 ans avant Jésus Christ. Plus tard, les Romains utilisent l’ardoise, les tuiles et le cuivre puis, vers l’an 735, des toitures de chaume apparaissent, suivies environ 300 ans plus tard de toitures de bardeaux de bois. Au XIIe siècle, le roi Jean d’Angleterre décrète que ces matériaux doivent être remplacés par des tuiles d’argile, une loi qui sert de mesure de protection contre les incendies.

Au fil du temps, des matériaux de meilleure qualité sont créés, de même que des méthodes de construction plus fiables et plus sécuritaires. Au cours des 60 dernières années, d’importantes avancées continuent de marquer le domaine. Aujourd’hui, les matériaux utilisés pour les toitures comprennent l’asphalte et le gravier, le cuivre, le cuivre étamé, le zinc, l’ardoise, les membranes élastomères et les membranes liquides, auxquels il faut ajouter les membranes monocouches comme le EPDM, le PVC ou le TPO.

L’industrie de la toiture représente au Québec un marché d’un milliard de dollars annuellement, compte plus de 1 000 employeurs et près de 6 000 travailleurs (dont 72 femmes). Le second métier le plus jeune (en âge moyen) et le 6e métier en importance de l’industrie de la construction au Québec.

Les entrepreneurs en toiture ont un impact direct en embauchant des travailleurs, mais aussi en achetant des matériaux, dans le commerce, la fabrication ou encore dans les services comptables, techniques, etc.

Selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), les retombées des recettes d’exploitation des entrepreneurs en travaux de toiture sont les suivantes :

  • 9 100 emplois (emplois-années) : 6 100 directs et 3 000 indirects ;
  • Une valeur ajoutée directe et indirecte de près de 700 M$ injectée dans l’économie québécoise ;
  • 90 M$ d’impôts sur les salaires et traitements perçus par les gouvernements du Québec et du Canada ;
  • 125 M$ en parafiscalité (RRQ, CSST, etc.).

 

En cette semaine nationale des couvreurs, nous sommes heureux de saluer la qualité de leur travail et leur apport à l’industrie de la construction au Québec.

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2020-08-28T09:48:59-04:00AVIS À TOUS !|
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