Selon un sondage de la Banque Scotia, après un an de pandémie, les propriétaires résidentiels du Québec sont plus susceptibles de planifier des rénovations que de vendre leur propriété actuelle et d’en acheter une autre, ou encore d’acheter une propriété à revenu, et ce, malgré la vigueur du marché de l’habitation.

Selon les données dévoilées, environ 54 % des propriétaires résidentiels au Québec prévoient rénover leur domicile au cours des deux prochaines années, la cour, la cuisine et la salle de bain figurant en tête en liste. Plus du quart (26 %) d’entre eux prévoient le faire dans les six prochains mois et environ 10 % des propriétaires résidentiels du Québec qui planifient des rénovations souhaitent améliorer leur espace de travail.

Ainsi, la pandémie continue d’influencer grandement les Québécois quant à leur décision d’acheter une résidence. La moitié de ceux-ci estiment qu’en raison des bas taux d’intérêt, le moment est propice à l’achat, et plus de 20 % d’entre eux ont accéléré l’exécution de leur plan d’achat d’une maison durant la pandémie.

D’après les résultats du sondage 2021 de la Banque Scotia sur le logement :

  • Plus d’un tiers des Canadiens (36 %) pensent que les prix de l’immobilier vont baisser au cours des 12 prochains mois en raison de la pandémie, alors que 25 % des Canadiens étaient de cet avis en 2020.
  • Les Canadiens des provinces de l’Atlantique sont les moins susceptibles de suspendre leurs projets d’achat immobilier en raison de l’incidence négative de la pandémie sur leur situation financière (24 %), comparativement à ceux qui se trouvent dans les centres névralgiques de l’habitation comme la Colombie-Britannique, le Québec et l’Ontario.
  • Le quart des propriétaires résidentiels qui prévoient de faire des rénovations veulent les commencer d’ici six mois.
  • Près de la moitié des milléniaux (48 %) envisagent de déménager hors de la ville afin d’en avoir plus pour leur argent, comparativement à 27 % des personnes âgées de 35 à 54 ans, et à 15 % des personnes de 55 ans et plus.

« Le marché de l’habitation canadien s’est transformé au cours de la dernière année, en raison de la faiblesse record des taux d’intérêt, de la prépondérance de l’offre sur la demande, de la hausse du prix des propriétés et du fait qu’un plus grand nombre de Canadiens investissent dans leur résidence, explique Vincent Déziel, vice-président, Est du Canada, Autorité hypothécaire, Banque Scotia. Peu importe où ils en sont dans leurs projets d’achat ou de rénovation, la Banque Scotia est là pour aider les Canadiens, en leur offrant des prêts hypothécaires à taux concurrentiel et des produits flexibles qui leur permettront d’exploiter la valeur de leur résidence. »

Trouver les fonds nécessaires

Qu’ils visent un achat ou des rénovations, les Canadiens prévoient d’avoir recours à leur épargne personnelle plus qu’à tout autre moyen pour financer leur mise de fonds ou leurs travaux, ce qui indique qu’ils ont été en mesure de mettre davantage d’argent de côté au cours de la dernière année. Pour les propriétaires actuels ou les nouveaux acheteurs, une marge de crédit hypothécaire peut s’avérer une ressource précieuse qui leur permettra de faire d’autres investissements.

Parmi les Canadiens sondés, deux sur trois affirment que la possibilité de se servir de la valeur acquise de leur résidence pour combler d’autres besoins financiers était pour eux un facteur décisif dans le choix d’un prêt hypothécaire. Toutefois, le sondage révèle qu’un peu plus de la moitié d’entre eux (53 %) ne connaissent pas suffisamment le fonctionnement d’une marge de crédit hypothécaire pour l’expliquer à un ami.

Faits saillants du sondage 2021 de la Banque Scotia sur le logement :

Le point de vue des milléniaux

  • Les jeunes Canadiens (18 à 34 ans) sont plus susceptibles d’avoir devancé leurs projets d’achat immobilier afin de profiter de la baisse des taux d’intérêt (39 %).
  • Près des deux tiers (60 %) des Canadiens de 18 à 34 ans ne comprennent pas suffisamment le fonctionnement d’une marge de crédit hypothécaire pour l’expliquer à un ami.
  • Les Canadiens de cette même tranche d’âge sont considérablement plus susceptibles d’avoir acheté une maison au cours de la dernière année (23 %).
  • Près de la moitié des milléniaux sondés (48 %) envisagent de déménager hors de la ville afin d’en avoir plus pour leur argent, comparativement à 27 % des personnes âgées de 35 à 54 ans, et 15 % des personnes de 55 ans et plus.

Rénover ou déménager

  • Le quart (24 %) des Canadiens qui sont actuellement locataires prévoient d’acheter une propriété au cours des deux prochaines années.
  • Environ la moitié des Canadiens (49 %) qui prévoient d’acheter une propriété secondaire utiliseront leur épargne personnelle pour la mise de fonds.
  • Les provinces des Prairies sont celles où les propriétaires sont les plus nombreux à prévoir des rénovations, soit 70 % au Manitoba et en Saskatchewan et 62 % en Alberta.
  • La cour (33 %), la salle de bain (30 %) et la cuisine (28 %) font partie des espaces les plus susceptibles d’être rénovés.

Un important mouvement migratoire

Plus d’un quart (29 %) des Canadiens affirment qu’ils envisagent d’acheter une maison hors de la ville ou de déménager hors de la ville afin d’en avoir plus pour leur argent.

  • Les Canadiens qui habitent dans les centres névralgiques de l’habitation comme la Colombie-Britannique, l’Ontario et le Québec sont plus nombreux (30 %) à envisager la possibilité d’acheter une maison ou de déménager hors de la ville, alors que seulement 19 % des Canadiens de la région de l’Atlantique l’envisagent.

Méthodologie :

Le sondage de la Banque Scotia 2021 sur le logement a été mené du 17 au 19 mars 2021 par Maru/Blue. Au total, 3 017 sondages ont été remplis par un échantillon aléatoire de participants canadiens.