• À l’instar de l’activité provinciale, la région de Montréal enregistre en janvier un niveau de ventes comparable aux deux années vigoureuses qui ont précédé la pandémie. Cette performance se traduit par un bond des transactions de 36 % par rapport à janvier 2024.
  • Ce rebond est observé dans toutes les catégories de propriété et notamment les unifamiliales sur l’île de Montréal (+55 %).
  • Cette hausse de l’activité implique une absorption rapide des inscriptions en vigueur, dont le nombre est encore bien en-dessous de la moyenne historique. Celles-ci sont en recul de 4 %, ce qui est généralement habituel à cette période de l’année, lorsque le marché est particulièrement dynamique.
  • Il en résulte des conditions de marché toujours bien ancrées à l’avantage des vendeurs, notamment dans les secteurs périphériques à l’Île de Montréal, avec moins de 4 mois d’inventaire.
  • Ce déséquilibre de marché favorise toujours la croissance soutenue des prix, notamment pour les unifamiliales (+11 %).

L’Île-des-Soeurs, le 7 février 2025 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de janvier 2025. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Montréal se sont élevées à 2 812 transactions en janvier 2025, soit un bond de 36 % par rapport à la même période l’an dernier. Le niveau d’activité transactionnelle a ainsi dépassé de 10 % celui de la moyenne historique enregistrée pour ce mois de l’année.

« Sans surprise, les acheteurs continuent leur retour en nombre sur le marché. Ils sont motivés par la combinaison d’une plus forte amplitude des baisses de taux d’intérêt annoncées en octobre et décembre combinées à la mise en vigueur, avant les fêtes, de nouvelles mesures facilitant l’accès à la propriété, même dans les marchés plus dispendieux comme celui de la RMR de Montréal. De nombreux ménages (près de 20 % de la demande latente depuis juin 2024) ont ainsi pu se qualifier. Ils sont, en partie, passés à l’action après de longs trimestres d’attente et malgré des perspectives économiques qui se sont rapidement teintées d’incertitudes en janvier », observe Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché à L’APCIQ.

« Il est vrai que ces incertitudes se sont déjà manifestées par un léger repli de l’indice de confiance des consommateurs en janvier, notamment pour ce qui est d’acheter un bien important, comme une propriété. Toutefois, il faut garder en tête que l’évolution des rapports commerciaux avec les États-Unis pourrait préventivement, dans l’arsenal de soutien à l’économie canadienne, assurer de nouvelles baisses de taux. Il s’agit, pour le moment, de l’élément de prévisibilité le plus important aux yeux des acheteurs et des vendeurs. »

Information complémentaire :
Statistiques mensuelles détaillées et cumulatif pour la province et les régions