Près de la moitié des locataires canadiens continueront de louer indéfiniment ou ne savent pas quand ils achèteront une propriété, invoquant le manque d’argent, la peur et l’incertitude.

Un récent sondage de la Canada Vie montre que les conditions actuelles du marché changent les plans d’accession à la propriété des gens. Il s’agit d’une tendance qui pourrait avoir des répercussions durables sur la planification de la retraite.

Le sondage indique que le prix élevé des propriétés empêche la plupart des locataires d’entrer sur le marché du logement et fait en sorte que les propriétaires de maison actuels consacrent une grande partie de leur revenu au paiement de l’hypothèque. Environ la moitié des répondants qui sont locataires (45 pour cent) continueront de louer indéfiniment ou ne savent pas quand ils achèteront une propriété.

« Les Canadiens sont à la croisée des chemins en matière de placements », affirme Paul Orlander, vice-président exécutif, Client individuel, Canada Vie. « Bien que l’achat d’une maison puisse aider à accumuler une valeur nette qui pourrait être précieuse à long terme sur le plan financier, la location peut offrir une plus grande tranquillité d’esprit en ce qui a trait à la capacité financière, à la flexibilité et aux coûts de logement moins élevés, ce qui pourrait laisser plus de place à l’épargne et aux placements chaque mois. »

Voici les principales conclusions de l’étude :

  • Près de trois quarts des répondants (73 pour cent) disent que le moment est mal choisi pour acheter une maison. Les locataires précisent que les trois principales raisons pour lesquelles ils ne se lancent pas sur le marché sont le prix élevé des propriétés, le manque d’argent pour constituer une mise de fonds et un revenu insuffisant pour être admissible à un prêt hypothécaire.
  • Alors que 79 pour cent des répondants conviennent que l’accession à la propriété est un bon investissement, 64 pour cent disent qu’ils pensent que les nouveaux propriétaires ne pourront pas percer le marché à moins d’avoir le soutien financier d’autres personnes, comme un membre de la famille.
  • Les Canadiens âgés de 25 à 29 ans sont deux fois plus susceptibles de ne jamais acheter une maison ou de continuer à louer indéfiniment, comparativement à ceux âgés de 30 à 49 ans.
  • 24 pour cent des propriétaires de maison disent qu’ils consacrent une grande part de leur revenu au paiement de leur hypothèque aujourd’hui.

Perturbation des plans de retraite

En ce qui a trait au soutien financier pour l’achat d’une première maison, les deux tiers (64 pour cent) des Canadiens interrogés pensent que les nouveaux propriétaires ne pourront accéder au marché de l’habitation qu’avec l’aide d’autres personnes.

Parmi ceux qui ont fourni un soutien financier pour une mise de fonds, près de la moitié disent que leurs économies (43 pour cent) ou leur capacité d’investir (48 pour cent) ont diminué, et environ une personne sur trois devra modifier ses plans de retraite (24 pour cent) ou reporter des rénovations domiciliaires (32 pour cent).

« L’accession à la propriété est l’un des investissements les plus importants d’une vie et, avec les bons conseils et une planification à long terme, un plan visant à accroître la valeur nette d’une maison devrait être à la portée des acheteurs d’une première maison au Canada », dit Hugh Moncrieff, vice-président exécutif, Réseau-conseils et Affaires de l’industrie, Canada Vie. « Que vous soyez locataire ou acheteur, un conseiller peut vous aider à planifier selon votre situation ». Il peut vous aider à élaborer une stratégie de placement efficace et vous expliquer la valeur à long terme de l’immobilier dans le cadre de cette stratégie, sachant que vous déménagerez peut-être au cours de votre vie. »

Ce sondage a été mené par la Canada Vie du 5 au 11 mai 2022, auprès d’un échantillon en ligne de n=1 572 adultes canadiens qui sont membres du forum Angus Reid. La marge d’erreur pour un échantillon aléatoire de 1 572 personnes est de ± 2,5 %, 19 fois sur 20.