Joie de Vivre : début d’un dialogue architectural centré sur l’humain au cœur d’un quartier industriel

ACDF Architecture dévoile Vivre, un immeuble résidentiel locatif de 225 logements répartis sur 8 étages, judicieusement intégré dans un environnement industriel. ACDF a été chargée de concevoir un bâtiment capable d’insuffler une âme nouvelle à ce secteur industriel en pleine transformation adjacent à une ancienne gare de triage dans le quartier Outremont, à deux pas du nouveau campus de l’Université de Montréal.

Vivre est l’une des premières constructions de la nouvelle avenue Thérèse Lavoix-Roux qui relie le quartier avec le nouveau campus universitaire et l’avenue du Parc. ACDF a profité de ce premier projet résidentiel pour établir un vocabulaire architectural harmonieux avec le caractère du lieu et inspirant pour les prochaines constructions à venir dans le secteur.

« Nous avons commencé par nous assurer de proposer une réponse architecturale cohérente  afin d’initier une requalification heureuse de cette ancienne zone manufacturière. Nous souhaitions concevoir un bâtiment résolument contemporain qui rendrait hommage à l’âme de ce quartier industriel sans négliger ni l’histoire, ni l’esprit du lieu », explique Maxime-Alexis Frappier, associé principal  d’ACDF Architecture. « Nous voulions nous assurer que l’édifice s’intègre parfaitement dans ce contexte unique, dont plusieurs activités industrielles subsistent encore aujourd’hui. C’est ce métissage qui donne toute la richesse au lieu. »

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Vivre à été concu à l’image des principes de composition architecturale de plusieurs bâtiments manufacturiers de ce secteur qui se démarquent par leur structure de béton exposée en façade et leur murs de remplissage en brique. Inspiré par ce langage architectural pragmatique et désireux d’offrir un clin d’œil intéressant, à la fois esthétique et technique, à son environnement industriel, ACDF a conçu et développé un système constructif d’enveloppe composé entièrement de panneaux de béton préfabriqués.

Composée d’un assemblage de panneaux préfabriqués horizontaux et verticaux, la façade du bâtiment donne l’illusion que la trame de béton a été étirée pour créer des blacons, un attribut essentiel pour un projet résidentiel. Les panneaux verticaux en projection de la façade agissent comme supports aux balcons préfabriqués.

« Performant en termes de rapidité d’assemblage, ce système de murs préfabriqués nous a permis d’obtenir l’aspect brut de la façade que nous avions envisagé pour ce projet », souligne Maxime-Alexis Frappier. « De plus, les panneaux sont accrochés à la structure par des ancrages ponctuels, ce qui permet de limiter considérablement les traditionnels ponts thermiques qui sont normalement causés par les balcons qui sont très majoritairement de simple prolongement de la dalle de béton. Avec les enjeux climatiques actuels, un meilleur contrôle des ponts thermiques est crucial, voire moralement obligatoire selon nous. »

Si une véritable oasis avec piscine, terrasse et jardin coiffe le toit de l’immeuble, c’est dans sa façon de concevoir et d’exploiter l’espace du rez-de-chaussée qu’ACDF est fidèle à sa réputation. Vivre concrétise la vision d’ACDF dans son approche d’animation de l’espace piéton, une approche dans laquelle l’humanité est la matière première, et l’innovation, créatrice d’émotions sans extravagance. ACDF a doté le rez-de-chaussée d’équipements collectifs pour insuffler de la vitalité et tisser des liens avec la collectivité. La salle de gym, l’aire de travail et la zone de détente de Vivre ont donc pignon sur rue, ou plutôt sur ruelle, afin d’initier un mouvement de réappropriation citoyenne de ces espaces urbains. Le hall s’ouvre sur un square paysagé et un jardin communautaire servant de porte d’entrée verdie vers ce secteur revitalisé pour les résidents et les piétons.

La Ville cherche à capitaliser davantage sur la revitalisation d’anciens sites afin de créer du logement résidentiel plus proche du lieu de travail de la population. Le dialogue équilibré atteint par ACDF avec le projet Vivre vient poser les premiers jalons de cet objectif. En veillant à améliorer ses contributions au domaine public, ACDF continue d’être le chef de file en matière de discussions sur la redéfinition des priorités en développement urbain et ce, sur les plus grands marchés mondiaux.

« Nous nous réjouissons de participer à la revitalisation de ce secteur en pleine expansion, offrant un nouvel espace de vie dynamique en cohérence avec le lieu et où il fait bon Vivre… » conclut Maxime-Alexis Frappier.