Atwill-Morin Québec aborde avec enthousiasme le processus de réhabilitation magistrale de cette œuvre de style néo-byzantin, la Cathédrale Ste-Thérèse d’Amos en Abitibi, l’un des plus beaux joyaux du patrimoine architectural et religieux du Québec, conçue par le célèbre architecte Aristide Beaugrand-Champagne et érigée il y près de 100 ans.

Une mission délicate et enthousiasmante

Le Groupe Atwill-Morin a été sélectionné par la Fabrique de la Paroisse de Sainte-Thérèse d’Amos pour voir à la réhabilitation complète de cette pièce majeure du patrimoine religieux québécois, qui a déjà fait l’objet de certains investissements depuis 2019 aux seules fins de travaux d’urgence.

C’est ce qu’a fait savoir aujourd’hui le président et chef de la direction du Groupe Atwill-Morin, Matthew Atwill-Morin, qui s’est déclaré fier de pouvoir contribuer à la renaissance de cette œuvre de style néo-byzantin qui a été conçue selon les plans de l’architecte Aristide Beaugrand-Champagne, et érigée de 1922 à 1923 en remplacement d’une chapelle construite neuf ans plus tôt : l’un des plus beaux joyaux du patrimoine architectural et religieux du Québec.

« Nous sommes d’autant plus fiers que cette cathédrale, élevée dans un contexte de colonisation, est le miroir de la détermination et la volonté de modernité des bâtisseurs de l’Abitibi », a déclaré M. Atwill-Morin. Il a également souligné que la réhabilitation de ce temple de grande envergure représentait un défi de taille en raison de sa localisation particulière, l’édifice s’élevant sur un promontoire, à un jet de pierre de la rivière Harricana, et dominant la ville d’Amos. Ce défi s’inscrit toutefois dans l’expertise fine de l’entreprise, qui se définit comme étant ancrée dans la culture.

M. Atwill-Morin a précisé que l’intervention des maçons sera complexe du fait des caractéristiques associées à l’influence du dôme nervuré, de ses fenêtres cintrées inscrites à l’intérieur d’arcades et de ses nombreuses mosaïques ornant les avant-corps. L’entreprise approche le déploiement des travaux majeurs avec tout le respect qui est dû aux intentions de l’époque des bâtisseurs de la cathédrale. Les gouttières et l’avant-toit du bâtiment, coiffé du deuxième plus grand dôme de béton armé jamais construit au Québec, seront entièrement remplacés, redonnant toute sa splendeur à cet élément signature non seulement de la ville d’Amos, mais de la région tout entière.

« Les travaux feront place à un démantèlement complet et au remplacement de toutes les briques et de toutes les pierres de béton qui seront répliquées, une à une, avec exactement les mêmes formes et dimensions que celles d’origine », a pour sa part indiqué le président de la filiale Atwill-Morin Québec, Sébastien Delli-Colli, qui sera responsable de la gestion de ce grand chantier. Ce dernier a ajouté qu’il en sera de même pour tous les blocs architecturaux de béton dont la dégradation pouvait constituer depuis un bon moment une menace pour l’intégrité de la structure.

Toutes les fenêtres aux formes diverses, cintrées fixes, circulaires, demi-circulaires, rectangulaires, à battants et à petits carreaux, feront l’objet d’une restauration qui en prolongera significativement la vie. Opération minutieuse : la base du couronnement du dôme, en cuivre, sera remplacée après avoir subi les affres répétées des infiltrations d’eau au fil du temps. Le président du Groupe Atwill-Morin s’est dit conscient du fait que cette grande réhabilitation constituera un hommage aux bâtisseurs de l’époque, qui ne pouvaient compter que sur le chemin de fer et le bateau sur la rivière Harricana pour s’assurer de l’approvisionnement de leurs matériaux, la route carrossable pour se rendre des grands centres urbains à Amos n’ayant été parachevée qu’en 1939.

« Nous allons tout faire pour redonner sa grande fierté à ce qui a été et est toujours le cœur de la ville d’Amos », a conclu Matthew Atwill-Morin.