
En plus de la hausse du cours des actions, le rythme des emprunts par les ménages a ralenti au cours du quatrième trimestre, et ce, pour un deuxième trimestre consécutif, alors que les nouvelles dettes contractées par les Canadiens se sont chiffrées à 23,7 G$, soit la plus faible hausse depuis la mi-2020.
Le revenu disponible des ménages a progressé à un rythme respectable au cours du quatrième trimestre (3,0 %).
Grâce au rythme plus lent de l’endettement des ménages et à une croissance solide des revenus au quatrième trimestre, la dette des ménages sur le marché du crédit en proportion du revenu disponible des ménages a connu une baisse pour s’établir à 180,5 % par rapport à 184,3 % au troisième trimestre.
Les versements d’intérêt ont connu une hausse de 14,1 % au quatrième trimestre, pour ainsi battre le record établi au cours du trimestre précédent. Au même moment, les versements de capital ont connu une baisse de 5,3 %.
Les données publiées le 13 mars illustrent, dans une certaine mesure, une économie qui défie la gravité des hausses de taux.
De plus, ce scénario a sans aucun doute incité la Banque du Canada à opter pour une pause au lieu de nouvelles hausses de taux.
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