La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) accueille positivement la décision de la ministre de l’Habitation, Madame France-Élaine Duranceau, de confier à son adjointe parlementaire et députée de Labelle, Madame Chantale Jeannotte, le mandat de consulter les partenaires du secteur de l’habitation dans l’optique d’apporter des solutions aux défis du locatifs au Québec.

 

32 solutions de la CORPIQ pour résorber la crise du logement au Québec

En septembre 2022, la CORPIQ a produit son document «32 solutions pour résorber la crise du logement au Québec ». Elle y propose notamment des avenues de modernisation des lois régissant le travail du Tribunal administratif du logement (TAL) afin de retrouver un meilleur environnement pour développer une offre plus attrayante tant pour les propriétaires que pour les locataires.

« Après avoir recueilli les préoccupations de son réseau de membres des 17 régions du Québec, la CORPIQ constate une volonté de ses membres de revoir la méthode de calcul et de fixation des loyers afin d’obtenir une meilleure assistance dans la rénovation du parc locatif vieillissant, et réduire les irritants tels que, la section G lors du départ d’un locataire et le dépôt de garantie pour réduire les risques lors du déménagement, tant pour le locataire que le locateur. Le Québec doit impérativement revoir les règles du jeu pour maintenir l’intérêt à gérer un parc locatif et s’y investir à long terme», a indiqué M. Marc-André Plante, directeur, Affaires publiques et Relations gouvernementales de la CORPIQ.

L’habitation locative à la croisée des chemins

Le contexte bien particulier qui affecte le secteur locatif en habitation exige, de tous, des solutions. Le récent rapport de la SCHL sur le logement locatif montre un déséquilibre entre l’offre et la demande partout au Québec. Selon l’APCHQ, il manque 100 000 unités de logement dans le marché immobilier québécois. Aussi, près de 60% des logements ont été construits avant 1980. Il y a un déficit évident dans l’entretien du parc locatif au Québec. Pour 2023, une étude économique de l’APCHQ estime une baisse de 15% des dépenses en rénovation, ce qui représente un écart de 3 milliards de dollars.

« Le Québec ne peut se permettre une baisse dans le secteur de l’habitation en considérant les besoins sur le terrain. Les fondements visant à protéger et stimuler l’investissement dans le secteur locatif en habitation sont plus que jamais nécessaires, notamment de meilleures conditions pour rénover et l’existence de la clause F au moins pendant les 5 premières années du bail » a conclu le porte-parole de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec.

Pour obtenir une copie du document sur les 32 solutions à la crise du logement : maplante@corpiq.com