Étude Royal LePage : 3,2 millions de baby-boomers au Canada considèrent acheter une maison au cours des cinq prochaines années

Points saillants de l’enquête :

  • Plus du tiers des baby-boomers propriétaires (40 %) détiennent au moins 50 % de leur patrimoine net dans le secteur immobilier
  • Plus de la moitié des baby-boomers propriétaires (52 %) préféreraient rénover leur propriété actuelle plutôt que de déménager
  • Moins d’un quart des baby-boomers propriétaires (17 %) possèdent actuellement plus d’une propriété
  • 64 % des baby-boomers propriétaires sont libres d’hypothèque
  • 25 % des baby-boomers disent qu’ils ont déjà aidé ou aideraient financièrement leur enfant à acheter une maison
  • Des résultats par province et par ville (Montréal, Toronto et Vancouver) sont inclus dans ce communiqué et dans le tableau

Selon la récente enquête de Royal LePage1 menée auprès des baby-boomers au Canada, une tranche démographique définie par Statistique Canada comme étant née entre 1946 et 1965, 35 % de la cohorte, soit environ 3,2 millions de personnes,2 ont déclaré qu’ils considèrent acheter une maison au cours des cinq prochaines années. À l’échelle nationale, 45 % des répondants estiment que le moment est venu de vendre leur maison.

« La génération des baby-boomers vit pleinement et n’a aucunement l’intention de mettre la pédale douce, a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Dûment vacciné, et faisant fi de la retraite, le membre typique de cette large tranche démographique profite du fait que ses enfants ont quitté le nid et croit que l’immobilier constitue un bon investissement. On s’attend à ce que des millions de baby-boomers entrent sur le marché au cours des cinq prochaines années.»

Demande de logements par les baby-boomers

Il n’existe aucune solution universelle pour les baby-boomers canadiens qui prennent leur retraite, surtout lorsqu’il s’agit de décider où ils souhaitent vivre. Plus de la moitié (57 %) des répondants ont dit qu’ils choisiraient une maison détachée s’ils achetaient, tandis que 19 % ont dit qu’ils préféreraient un appartement en copropriété. Un peu plus de la moitié (52 %) des baby-boomers propriétaires ont signalé qu’ils préféreraient rénover leur maison existante plutôt que d’en acheter une autre, et une autre tranche de 24 % ont dit qu’ils étudieraient la question.

Parmi les 35 % de baby-boomers qui considèrent acquérir une résidence principale au cours des cinq prochaines années, 56 % disent qu’ils envisageraient de s’installer dans une région rurale ou récréative. Vingt-huit pour cent précisent qu’ils envisageraient d’acheter une maison plus grande que celle qu’ils habitent actuellement, 56 % considéreraient une propriété de taille similaire et 63 % une propriété plus petite. Notons que les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. La diminution des besoins d’entretien de la propriété figurait comme la raison la plus populaire, citée par 71 % des répondants comme facteur motivant la réduction de la taille de leur propriété. D’autres raisons expliquant le désir de déménager dans une propriété plus petite comprenaient la possibilité de dégager des fonds pour partir à la retraite (39 %), voyager (29 %) et aider leurs enfants à acheter une maison (9 %).

« En repensant aux années d’insouciance d’avant les enfants, la plupart des baby-boomers sont à la recherche d’une maison qui nécessite moins d’entretien », poursuit M. Soper. « Paradoxalement, ils aspirent aussi à la vie de campagne et ne souhaitent pas sacrifier la superficie habitable. Soyez à l’affût de la croissance continue des collectivités gérées dans les régions périurbaines et récréatives. »

Les baby-boomers actifs sur le marché du travail estiment leur région comme étant inabordable (65 %) et 42 % ont mentionné qu’ils réfléchiraient à un déménagement dans une autre ville, à l’approche ou au cours de la retraite.

Depuis le début de la pandémie de la COVID-19, plus de 550 000 baby-boomers canadiens (6 %) ont vendu leur maison ou sont sur le point de le faire, et plus de 90 % ont déclaré que la crise sanitaire mondiale n’a ni retardé ni accéléré leurs plans de déménagement.

Accession à la propriété et patrimoine personnel

Soixante-quinze pour cent des baby-boomers sont propriétaires de leur maison, la majorité de ce groupe étant libre d’hypothèque à l’heure actuelle (64 %). Dix-sept pour cent des baby-boomers propriétaires possèdent actuellement plus d’une propriété, et 40 % détiennent au moins 50 % de leur patrimoine net dans le secteur immobilier.

« La génération des baby-boomers accorde une grande importance à l’accession à la propriété, et ce, pour une bonne raison. L’immobilier a été très, très profitable pour elle, a déclaré M. Soper. La plupart des membres de ce groupe travaillent encore et la valeur nette de leur logement est devenue le socle de la sécurité de leur retraite. La prochaine étape que ces baby-boomers, confiants sur le plan financier, ont à franchir est une question de mode de vie. »

À l’échelle du Canada, ce sont 78 % des baby-boomers qui estiment que le fait d’être propriétaire représente un bon investissement.

Les baby-boomers gardent ouverte la « banque parentale »

Alors que le prix des maisons poursuit son ascension partout au pays, de nombreux jeunes adultes se tournent vers leurs parents baby-boomers pour obtenir un coup de pouce pour verser une mise de fonds pour une propriété. Vingt-cinq pour cent des baby-boomers canadiens font savoir qu’ils ont songé à donner ou prêter de l’argent à leurs enfants pour les aider à acheter une maison, ou qu’ils sont déjà passés à l’action. À Vancouver, cette proportion atteint 34 %.

« Au cours de la dernière année, la valeur des maisons a fortement gagné en appréciation dans presque tous les marchés d’un océan à l’autre. L’accessibilité est un enjeu majeur pour les jeunes Canadiens et, étant donné les mesures plus rigoureuses en matière de simulation de crise relative au prêt hypothécaire, ils doivent surmonter des obstacles plus élevés », a ajouté le chef de la direction de Royal LePage. « Bon nombre se tournent vers ce qu’on appelle communément la « banque parentale » pour réaliser le rêve de l’accession à la propriété. La banque parentale semble ouverte, même si cela signifie retarder le moment du départ à la retraite. »

Un récent sondage mené par Royal LePage en collaboration avec Sagen auprès des acheteurs d’une première maison au Canada a révélé que 62 % des répondants à l’échelle nationale s’inquiétaient à l’idée de passer à côté d’une propriété qu’ils voulaient en raison d’une mise de fonds insuffisante, avant d’acheter leur première maison. Ce chiffre grimpe à 75 % à Toronto, à 69 % à Vancouver et à 63 % à Montréal.

À l’échelle nationale, 79 % des baby-boomers n’ont pas d’enfants à la maison. Cela inclut ceux qui ne sont pas parents. Un peu moins d’un quart (17 %) des baby-boomers canadiens ont des enfants adultes qui vivent à la maison. Concernant les enfants qui vivent à la maison, seulement 7 % des répondants ont rapporté avoir des enfants de 18 à 24 ans, et 12 % des enfants de plus de 25 ans.

Parmi ceux qui ont des enfants à la maison, 43 % ont l’intention de rester dans leur propriété actuelle une fois que leurs enfants seront partis. Entretemps, 21 % ont dit qu’ils n’entrevoyaient pas le départ de leurs enfants.

D’ici la fin de la décennie, tous les baby-boomers auront 65 ans ou plus, ce qui coïncide habituellement avec l’âge du départ à la retraite au Canada. Environ un quart (27 %) des baby-boomers qui travaillent actuellement ont dit qu’ils songeraient à retarder le moment de leur départ à la retraite afin d’aider leurs enfants à verser une mise de fonds pour une maison.

Pour consulter toutes les réponses à l’échelle régionale et nationale, cliquez ici :

rlp.ca/tableau_sondageboomers2021

Observations régionales

Québec

Environ un quart (29 %) des baby-boomers du Québec considèrent acheter une maison dans les cinq prochaines années; un taux parmi les plus bas au Canada. C’est à Montréal que les baby-boomers affichent le plus faible taux de propriété, soit 62 %. Ce chiffre passe à 67 % dans la province, dont la majorité est libre d’hypothèque à l’heure actuelle (57 %). Au Québec, 16 % des baby-boomers propriétaires d’une maison possèdent actuellement plus d’une propriété, et 34 % détiennent au moins 50 % de leur patrimoine net dans le secteur immobilier.

Plus de la moitié (53 %) des répondants ont dit qu’ils choisiraient une maison détachée s’ils achetaient, tandis que 20 % ont dit qu’ils choisiraient plutôt un appartement en copropriété.

Parmi les 29 % de baby-boomers du Québec qui considèrent faire l’acquisition d’une résidence principale au cours des cinq prochaines années, 62 % disent qu’ils étudieraient la possibilité de s’installer dans une région rurale ou récréative. Un autre 32 % précisent qu’ils réfléchiraient à l’idée d’acheter une maison plus grande que celle qu’ils habitent actuellement, 53 % envisageraient une propriété de taille similaire et 59 % une propriété plus petite (55 % à Montréal). Notons que les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. La diminution des besoins d’entretien de la propriété figurait comme la raison la plus populaire, citée par 72 % des répondants comme facteur motivant la réduction de la taille de leur propriété. D’autres réponses populaires expliquant le désir de déménager dans une propriété plus petite comprenaient la possibilité de dégager des fonds pour partir à la retraite (36 %), voyager (21 %) et aider leurs enfants à acheter une maison (13 %). Les répondants de Montréal qui caressent le projet de réduire la taille de leur logement apprécient également la possibilité de dégager des fonds en vue de partir à la retraite (41 %), de voyager (21 %) et d’aider leurs enfants à acheter une maison (15 %).

« Alors que nous nous attendions à ce que cette génération déménage en masse dans des copropriétés, la proportion de baby-boomers propriétaires québécois qui aspirent à déménager dans des propriétés de taille supérieure à leur résidence actuelle est parmi les plus importantes au Canada », a dit Georges Gaucher, directeur d’agence, Royal LePage Village à Montréal. « Même si la hausse des prix n’a pas épargné la Belle Province, il demeure que le marché y est nettement plus abordable qu’ailleurs au pays. »

Au Québec, 24 % des répondants sont susceptibles d’aider financièrement leurs enfants à acheter une maison.

Près des deux tiers (62 %) des baby-boomers propriétaires au Québec ont signalé qu’ils préféreraient rénover leur maison existante plutôt que d’en acheter une autre, parmi les taux les plus élevés des régions sondées au pays. De plus, 21 % ont dit qu’ils envisageraient de le faire.

« Nous nous attendons à ce qu’à mesure que les restrictions de santé publique liées à la COVID-19 continuent d’être levées et que la campagne de vaccination continue de progresser, certains baby-boomers québécois mettront leur maison sur le marché, ce qui améliorera l’inventaire de propriétés pour les acheteurs potentiels », a ajouté M. Gaucher. « Cela dit, bien que la variété d’inscriptions en sera bonifiée, il est à prévoir que les membres de cette génération qui vendent souhaiteront aussi acheter. Cela ajoutera une compétition additionnelle sur le marché. »

 

Pour consulter toutes les réponses à l’échelle régionale et nationale, y compris la région de Montréal, cliquez ici : rlp.ca/tableau_sondageboomers2021

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1Un sondage en ligne effectué auprès de 2000 baby-boomers canadiens a été réalisé entre le 9 juin 2021 et le 14 juin 2021, à l’aide du panel en ligne de Léger. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c.-à-d. un panel Web dans ce cas). Cependant, aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2000 répondants aurait une marge d’erreur de ± 2,2 %, 19 fois sur 20.

2Le calcul de la population des baby-boomers s’appuie sur les estimations démographiques au 1er juillet de Statistique Canada, par âge et sexe. Les meilleurs résultats de la recherche disponibles concernaient les personnes âgées de 55 à 74 ans en 2020. https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1710000501&request_locale=fr