L’accession à la propriété demeure une priorité, malgré les difficultés persistantes liées à la pénurie de l’offre de logements, aux prix élevés et à l’augmentation des coûts d’emprunt.
Faits saillants :
- La proportion des acheteurs d’une première propriété inquiets à l’idée que leur mise de fonds soit insuffisante a augmenté en 2023 pour atteindre 67 %, comparativement à 62 % en 2021 et à 57 % en 2019.
- Le pourcentage d’acheteurs d’une première propriété dans le Grand Calgary qui se sont inquiétés de leur mise de fonds a considérablement augmenté, passant de 42 % en 2021 à 69 % en 2023.
- 74 % des acheteurs d’une première propriété dans la région du Grand Toronto, 71 % de ceux du Grand Vancouver et 67 % de ceux de la région du Grand Montréal affirment avoir été inquiets de ne pas disposer d’une mise de fonds suffisante pour acheter la maison qu’ils convoitaient.
- Plus d’un tiers des acheteurs d’une première propriété (35 %) ont reçu un paiement forfaitaire pour leur achat, tandis qu’un quart des acheteurs (25 %) ont bénéficié d’un soutien pour leurs versements hypothécaires mensuels.
Un nouveau sondage1 publié par SagenMC, mené par Environics Research, avec une série de questions pour Royal LePage, révèle que les acheteurs d’une première propriété au Canada sont de plus en plus inquiets de ne pas pouvoir acquérir la propriété qu’ils convoitent en raison de contraintes financières.
1 Ce sondage a été réalisé par Environics Research au nom de Sagen MI Canada Inc. Au total, 2223 entrevues ont été menées auprès de Canadiennes et de Canadiens âgés de 25 à 45 ans ayant acheté leur première propriété au cours des deux dernières années ou ayant l’intention de l’acheter au cours des deux prochaines années. Les entrevues ont été réalisées en ligne entre le 22 février et le 27 mars 2023. Des quotas ont été fixés pour suréchantillonner les régions urbaines et une pondération a été appliquée pour les ramener à des proportions nationales générales.
Selon le sondage, qui a permis d’analyser les principales tendances parmi les acheteurs d’une première propriété ayant acheté une maison au cours des deux dernières années, 67 % des répondants ont déclaré qu’avant d’acheter leur propriété, ils étaient inquiets de passer à côté d’une propriété qu’ils convoitaient à cause d’une mise de fonds insuffisante. Cela représente une augmentation de 5 points comparativement à la même question posée en 2021 (62 %) et de 10 points par rapport au résultat de 2019 (57 %). Lorsque la même question a été posée aux acheteurs potentiels d’une première propriété (ceux qui prévoient d’acheter leur première propriété au cours des deux prochaines années), 63 % d’entre eux ont indiqué être inquiets de passer à côté d’une propriété à cause d’une mise de fonds insuffisante, un pourcentage en hausse de trois points par rapport au résultat de 2021 (60 %).
« Il continue d’être difficile pour les jeunes Canadiens d’entrer sur le marché de l’immobilier, qu’il s’agisse des taux d’intérêt élevés, des normes d’accessibilité hypothécaire strictes ou de la difficulté à économiser suffisamment d’argent dans un délai raisonnable pour une mise de fonds », mentionne Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Cette première transaction est la plus difficile et, dans l’environnement actuel, les acheteurs d’une première propriété font face à des prix et à des coûts de possession élevés, et à la difficulté supplémentaire d’être admissibles à des prêts à taux plus élevés en raison du test de résistance hypothécaire. Néanmoins, ils continuent à prioriser l’accession à la propriété, qu’ils considèrent comme une étape importante à franchir. L’épargne des ménages, qui s’est accumulée pendant les périodes de confinement dues à la pandémie, demeure supérieure aux normes historiques et de nombreux Canadiens auront une longueur d’avance sur leur mise de fonds lorsqu’ils seront prêts à entrer sur le marché. »
Dans certaines des principales agglomérations métropolitaines du Canada, les acheteurs d’une première propriété déclarent avoir été aussi inquiets, voire plus, que les répondants de l’édition 2021 du sondage à l’idée que leur mise de fonds soit insuffisante pour acheter la propriété qu’ils convoitaient. Dans la région du Grand Toronto, ce sont 74 % des acheteurs d’une première propriété qui ont dit avoir été inquiets à l’idée de passer à côté d’une propriété à cause d’une mise de fonds insuffisante (75 % en 2021). Dans le Grand Vancouver, ce chiffre est passé à 71 %, contre 69 % en 2021, tandis que dans la région du Grand Montréal, 67 % des acheteurs d’une première propriété ont signalé s’être sentis ainsi, contre 63 % en 2021 et, finalement, dans le Grand Calgary, 69 % des répondants ont dit avoir été inquiets, contre 42 % en 2021.
Selon le sondage, à l’échelle nationale, 35 % des acheteurs d’une première propriété déclarent avoir reçu de la part de leurs parents ou d’un membre de leur famille une aide financière sous la forme d’un paiement forfaitaire pour l’achat d’une maison, alors qu’un quart d’entre eux (25 %) affirment avoir reçu une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels. À l’échelle nationale, 46 % des acheteurs d’une première propriété ont reçu leur aide financière sous forme d’un don, tandis que 37 % l’ont reçue sous forme d’un prêt à rembourser.
« Comme la demande continue de dépasser l’offre et qu’une pression à la hausse s’exerce à nouveau sur le prix des propriétés, constituer une mise de fonds raisonnable restera un obstacle important pour les acheteurs d’une première propriété au Canada. Sans avoir immobilier comme levier de négociation, il peut être particulièrement difficile d’entrer sur le marché du logement, surtout dans nos grandes villes où les prix des maisons sont le plus souvent les plus élevés. Plusieurs acheteurs d’une première propriété doivent compter sur un coup de pouce financier, ou du moins sur un prêt, de leurs parents ou d’un membre de leur famille pour les aider à acquérir leur première maison », ajoute M. Soper.
En raison des conditions économiques plus difficiles, 34 % des acheteurs d’une première propriété au Canada ont acquis une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ, tandis que 32 % d’entre eux disent avoir acheté une plus petite propriété. Enfin, 11 % déclarent avoir dû demander l’aide financière d’un membre de leur famille ou de leurs amis.
« Bien qu’il n’y ait pas de chemin direct vers l’accession à la propriété que tous les acheteurs d’une première propriété peuvent emprunter, plusieurs d’entre eux sont prêts à accepter un soutien et à faire des concessions sur leur liste de souhaits pour pouvoir acquérir une maison », a dit M. Soper. « Cela peut signifier d’opter pour une propriété dans un quartier plus abordable ou avec moins d’éléments d’un environnement haut de gamme. L’objectif est d’entrer sur le marché et de commencer à se constituer un avoir, pas nécessairement d’acheter du premier coup la maison de ses rêves. »
Selon le sondage, les acheteurs potentiels d’une première propriété se sentent également touchés par les circonstances économiques actuelles. Par rapport à ceux ayant acheté leur première propriété au cours des deux dernières années, une proportion un peu plus petite d’acheteurs de ce groupe démographique (31 %) déclarent qu’ils devront acheter une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ. De cette cohorte, 37 % disent qu’ils achèteront une plus petite propriété que prévu, tandis que 16 % d’entre eux devront demander l’aide financière d’un membre de leur famille et de leurs amis.
Les résultats de l’édition 2023 du sondage montrent que 24 % des acheteurs d’une première propriété ont moins de 30 ans, 33 % ont entre 30 et 34 ans et 43 % ont 35 ans ou plus. Si l’on compare ces résultats à ceux de l’édition 2021 du sondage, selon lesquels 29 % des acheteurs d’une première propriété avaient moins de 30 ans, 38 % avaient entre 30 et 34 ans et 33 % avaient 35 ans ou plus, on peut conclure que les Canadiens entrent sur le marché de l’immobilier à un âge plus avancé.2
2 En 2021, l’âge maximum des répondants au sondage était de 40 ans. En 2023, les répondants les plus âgés avaient 45 ans
« Nous savons que d’un point de vue historique, les Canadiens d’aujourd’hui accèdent à la propriété plus tard dans leur vie que les générations qui les ont précédés. Cela s’explique par le fait que les taux d’éducation postsecondaire sont plus élevés et que les gens passent plus d’années à l’école, qu’ils commencent leur carrière et se marient plus tard et que, généralement, ils franchissent les étapes de la vie plus tard à l’âge adulte. Le fait que les acheteurs d’une première propriété entrent sur le marché alors qu’ils sont plus âgés que par le passé est plus directement lié à l’augmentation des coûts d’emprunt et à l’appréciation sans précédent du prix des maisons que nous avons connue pendant le boom immobilier de la pandémie, souligne M. Soper. Tous les paliers gouvernementaux doivent collaborer pour répondre à la nécessité vitale d’augmenter considérablement et rapidement l’offre de propriétés pour les générations futures de propriétaires dans ce pays. »
Même si les Canadiens entrent sur le marché plus tard dans leur vie, l’importance accordée à la propriété demeure forte, en particulier chez les jeunes qui ont vu leurs parents et leurs grands-parents profiter de la valeur nette de leur résidence. Le mois dernier, Royal LePage a publié son Rapport 2023 sur les investisseurs immobiliers, qui révèle que les jeunes investisseurs – ceux âgés de 18 à 34 ans – sont plus susceptibles de posséder plus d’une propriété à revenus que ceux âgés de 35 ans ou plus. Cette cohorte d’investisseurs plus jeunes est également plus susceptible de posséder une propriété à revenus même si elle n’est pas propriétaire de sa résidence principale.
Tableau – Sondage 2023 auprès des premiers acheteurs de propriété au Canada: rlp.ca/tableau_sondagepremiersacheteurs2023
QUÉBEC
Au Québec, avant d’acquérir leur première propriété, 57 % des acheteurs qui en étaient à leur première transaction immobilière ont indiqué qu’ils étaient inquiets que leur mise de fonds soit insuffisante pour acheter la propriété qu’ils convoitaient (56 % en 2021), comparativement aux 67 % des répondants de la région du Grand Montréal (63 % en 2021).
« Même si l’accession à la propriété est plus abordable que dans d’autres provinces canadiennes, il demeure que les prix des maisons ont connu une ascension très importante au cours des trois dernières années dans la région du Grand Montréal ainsi que dans la province de Québec, écartant de nombreux acheteurs potentiels du marché. », a dit Geneviève Langevin, courtier immobilier, Langevin immobilier chez Royal LePage Altitude à Montréal.
En raison des conditions économiques difficiles, 43 % des acheteurs d’une première propriété au Québec ont acquis une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ (43 % dans la région du Grand Montréal). Dans la province, 29 % des acheteurs d’une première propriété ont acquis une plus petite maison que ce qu’ils avaient prévu initialement (37 % dans la région du Grand Montréal), et 8 % d’entre eux disent avoir dû demander l’aide financière d’un membre de leur famille ou de leurs amis (15 % dans la région du Grand Montréal).
« Les acheteurs ayant fait l’acquisition d’une propriété durant le boom immobilier pandémique ont acheté à des prix plus élevés, mais à des taux d’intérêt historiquement bas, ajoute Mme Langevin. « Il faudra attendre les renouvellements hypothécaires pour connaître tous les effets de la hausse des coûts d’emprunts sur le marché. Toutefois, les acheteurs sont en quelque sorte protégés des défauts de paiements par le test de résistance hypothécaire qui exige de se qualifier à un taux supérieur au taux négocié de la banque. C’est une très bonne chose puisque de cette manière, les acheteurs évitent de devoir vendre faute de pouvoir rembourser leur prêt. »
Selon le sondage, 29 % des acheteurs d’une première propriété au Québec (33 % dans la région du Grand Montréal) disent avoir reçu une aide financière sous forme d’un montant forfaitaire de la part de leurs parents ou d’un membre de leur famille pour acquérir une maison. Par ailleurs, 25 % des acheteurs d’une première propriété de la province déclarent avoir reçu une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels (28 % dans la région du Grand Montréal), tandis que 47 % d’entre eux disent avoir reçu cette aide sous forme d’un don (50 % dans la région du Grand Montréal).
Tableau – Sondage 2023 auprès des premiers acheteurs de propriété au Canada: rlp.ca/tableau_sondagepremiersacheteurs2023
Ontario
En Ontario, avant d’acquérir leur première propriété, 70 % des acheteurs qui en étaient à leur première transaction immobilière ont indiqué qu’ils étaient inquiets que leur mise de fonds soit insuffisante pour acheter la propriété qu’ils convoitaient (soit le même pourcentage qu’en 2021), comparativement aux 74 % des répondants de la région du Grand Toronto (75 % en 2021).
« Les taux d’intérêt et les fluctuations des prix sur le marché de l’immobilier étant au cœur de l’actualité, les acheteurs d’une première propriété se voient constamment rappeler les défis qu’ils doivent relever pour y faire leur entrée », affirme Tom Storey, courtier immobilier, Royal LePage Signature Realty à Toronto. « Le groupe démographique des acheteurs d’une première propriété dans la région du Grand Toronto se compose principalement de couples dans la trentaine disposant de deux revenus. Au fil du temps, l’âge de l’acheteur moyen dans la région a augmenté, les obstacles en matière d’abordabilité continuant de forcer les acheteurs potentiels à reporter leur projet. »
En raison des obstacles en matière d’admissibilité à un prêt hypothécaire, comme le test de résistance, M. Storey souligne que plusieurs jeunes acheteurs sont surpris d’apprendre qu’ils se qualifient pour un prêt hypothécaire moins élevé que prévu. Cependant, les acheteurs restent désireux de devenir propriétaires et sont prêts à attendre de pouvoir assumer les responsabilités financières liées à l’achat d’une maison avant d’entrer sur le marché.
Selon le sondage, 35 % des acheteurs d’une première propriété en Ontario(36 % dans la région du Grand Toronto) disent avoir reçu une aide financière sous forme d’un paiement forfaitaire de la part de leurs parents ou d’un membre de leur famille pour acquérir une maison. Par ailleurs, 26 % des acheteurs d’une première propriété de la province déclarent avoir reçu une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels (29 % dans la région du Grand Toronto), tandis que 44 % d’entre eux disent avoir reçu cette aide sous forme d’un don (même pourcentage dans la région du Grand Toronto).
« L’obstacle principal auquel se heurtent les acheteurs d’une première propriété est la constitution d’une mise de fonds substantielle. Il n’est pas rare que ces derniers se tournent vers la « banque de papa et de maman » pour compléter leur mise de fonds et ils reçoivent souvent de leur famille une somme intéressante à cinq chiffres pour l’acquisition de leur première maison. Près de la moitié des acheteurs d’une première maison de Torontoque nous rencontrons reçoivent une aide quelconque pour accéder à la propriété, ajoute M. Storey. Si leur mise de fonds ne leur permet pas d’acquérir la maison de leurs rêves, la plupart des acheteurs sont prêts à se contenter d’une propriété plus petite ou d’une copropriété afin de se constituer un avoir en vue de l’achat éventuel d’une plus grande résidence. »
En raison des conditions économiques difficiles, 31 % des acheteurs d’une première propriété en Ontario ont acquis une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ (29 % dans la région du Grand Toronto). Dans la province, 34 % des acheteurs d’une première propriété ont acquis une plus petite maison que ce qu’ils avaient prévu initialement (37 % dans la région du Grand Toronto), et 14 % d’entre eux disent avoir dû demander l’aide financière d’un membre de leur famille ou de leurs amis (15 % dans la région du Grand Toronto).
Tableau – Sondage 2023 auprès des premiers acheteurs de propriété au Canada: rlp.ca/tableau_sondagepremiersacheteurs2023
COLOMBIE-BRITANNIQUE
En Colombie-Britannique, avant d’acquérir leur première propriété, 72 % des acheteurs qui en étaient à leur première transaction immobilière ont indiqué qu’ils étaient inquiets que leur mise de fonds soit insuffisante pour acheter la propriété qu’ils convoitaient (71 % en 2021), comparativement aux 71 % des répondants du Grand Vancouver (69 % en 2021).
« Aujourd’hui, les acheteurs d’une première propriété font face à des prix de maisons élevés et à des taux d’intérêt en hausse, des facteurs qui reportent le moment où leur capacité leur permet d’accéder à la propriété », soulève Shawn Webster, courtier immobilier, Royal LePage Little Oak Realty à Surrey. « L’inquiétude est grande quant à la nécessité d’économiser suffisamment d’argent pour une mise de fonds. Les jeunes vivent plus longtemps chez leurs parents et font d’autres compromis pour se constituer une épargne aussi importante que possible. »
Selon le sondage, 41 % des acheteurs d’une première propriété en Colombie-Britannique et dans le Grand Vancouver disent avoir reçu une aide financière sous forme d’un montant forfaitaire de la part de leurs parents ou d’un membre de leur famille pour acquérir une maison. Par ailleurs, 19 % des acheteurs d’une première propriété de la province déclarent avoir reçu une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels (26 % dans le Grand Vancouver), tandis que 51 % d’entre eux disent avoir reçu cette aide sous forme d’un don (40 % dans le Grand Vancouver).
« Les parents sont beaucoup plus impliqués financièrement dans le processus d’achat d’une propriété qu’ils ne l’étaient auparavant. Il est rare de rencontrer un acheteur capable d’amasser les fonds nécessaires sans aide extérieure. Souvent, nous voyons des enfants adultes recevoir des dons de plus de 100 000 $ pour l’achat de leur maison, indique M. Webster. Les acheteurs d’une première propriété ont du mal à s’offrir des maisons détachées de sorte que les copropriétés, plus petites, sont plus susceptibles d’être à leur portée. Les jeunes préfèrent toujours être propriétaires dans un quartier piétonnier situé à proximité des commodités, mais les acheteurs qui n’ont pas la possibilité de travailler à distance doivent être plus sélectifs quant à l’emplacement de leur maison. »
Le nombre limité de propriétés sur le marché continue d’être un problème pour les acheteurs d’une première propriété et M. Webster souligne que ces derniers doivent compétitionner avec les propriétaires actuels de maison qui, quant à eux, peuvent compter sur un plus grand pouvoir de négociation.
En raison des conditions économiques difficiles, 25 % des acheteurs d’une première propriété en Colombie-Britannique ont acquis une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ (28 % dans le Grand Vancouver). Dans la province, 32 % des acheteurs d’une première propriété ont acquis une plus petite maison que ce qu’ils avaient prévu initialement (34 % dans le Grand Vancouver), et 9 % d’entre eux disent avoir dû demander l’aide financière d’un membre de leur famille ou de leurs amis (12 % dans le Grand Vancouver).
Tableau – Sondage 2023 auprès des premiers acheteurs de propriété au Canada: rlp.ca/tableau_sondagepremiersacheteurs2023
ALBERTA
En Alberta, avant d’acquérir leur première propriété, 68 % des acheteurs qui en étaient à leur première transaction immobilière ont indiqué qu’ils étaient inquiets que leur mise de fonds soit insuffisante pour acheter la propriété qu’ils convoitaient, ce qui représente une hausse importante par rapport aux 46 % rapportés en 2021. Dans le Grand Calgary, ce sont 69 % des répondants qui se disent inquiets au sujet de leur mise de fonds, comparativement à 42 % en 2021.
« La forte demande comparativement au peu de propriétés proposées dans le segment d’entrée de gamme du marché est une source de frustration pour plusieurs acheteurs d’une première propriété. Aujourd’hui, presque toutes les propriétés dans cette gamme de prix font à nouveau l’objet d’offres multiples », indique Doug Cabral, courtier immobilier, Royal LePage Benchmark à Calgary. « Les jeunes acheteurs ont du mal à faire face à la concurrence sur le marché surchauffé actuel, mais plusieurs d’entre eux sont prêts à faire des compromis sur leur liste de souhaits afin d’accéder à leur première propriété. »
Selon le sondage, 38 % des acheteurs d’une première propriété en Albertaet dans le Grand Calgary disent avoir reçu une aide financière sous forme d’un montant forfaitaire de la part de leurs parents ou d’un membre de leur famille pour acquérir une maison. Par ailleurs, 24 % des acheteurs d’une première propriété en Alberta déclarent avoir reçu une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels (34 % dans le Grand Calgary), tandis que 42 % d’entre eux disent avoir reçu cette aide sous forme d’un don (37 % dans le Grand Calgary).
« À Calgary, les parents interviennent souvent pour aider leurs enfants adultes à acheter leur première propriété lorsqu’ils ont perdu une ou deux offres. Tous les acheteurs d’une première propriété n’ont pas besoin d’une aide financière, mais ceux qui se trouvent dans cette situation reçoivent généralement une contribution importante pour les aider à atteindre une mise de fonds de 20 %, dit M. Cabral. Une mise de fonds plus importante peut réduire le montant du prêt hypothécaire nécessaire ou aider les nouveaux acheteurs à accéder à une propriété dans un quartier recherché. Dans ce marché, la plupart des acheteurs privilégient avant tout l’emplacement. »
Selon M. Cabral, les acheteurs d’une première propriété peuvent établir la meilleure stratégie en communiquant avec un agent immobilier et un courtier hypothécaire avant d’entamer le processus de recherche d’une propriété afin d’être compétitifs et de réussir dans leur recherche.
En raison des conditions économiques difficiles, 34 % des acheteurs d’une première propriété en Alberta ont acquis une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ (34 % dans le Grand Calgary). Dans la province, 31 % des acheteurs d’une première propriété ont acquis une plus petite maison que ce qu’ils avaient prévu initialement (42 % dans le Grand Calgary), et 11 % d’entre eux disent avoir dû demander l’aide financière d’un membre de leur famille ou de leurs amis (18 % dans le Grand Calgary).
Tableau – Sondage 2023 auprès des premiers acheteurs de propriété au Canada: rlp.ca/tableau_sondagepremiersacheteurs2023
PRAIRIES
Au Manitoba et en Saskatchewan, avant d’acquérir leur première propriété, 77 % des acheteurs qui en étaient à leur première transaction immobilière ont indiqué qu’ils étaient inquiets que leur mise de fonds soit insuffisante pour acheter la propriété qu’ils convoitaient (54 % en 2021), soit le taux le plus élevé parmi les régions étudiées.
« Bien que le prix des propriétés reste relativement abordable dans les Prairies par rapport à certaines grandes régions du Canada, et ce, même dans le segment des maisons unifamiliales détachées, les acheteurs d’une première propriété continuent de ressentir la pression qu’exercent les taux d’intérêt et les prix des maisons élevés », souligne Matt Miller, dirigeant d’agence, Royal LePage Saskatoon Real Estate, en Saskatchewan. « La hausse des coûts d’emprunt incite certains acheteurs d’une première propriété à reporter temporairement leur projet d’achat ou, du moins, à revoir leurs attentes en ce qui concerne le type de maison qu’ils recherchent. »
M. Miller indique qu’un nombre croissant d’acheteurs de première propriété à Saskatoon sont des nouveaux arrivants au Canada qui sont attirés par la région en raison de l’abordabilité des propriétés.
Selon le sondage, 35 % des acheteurs d’une première propriété dans les Prairies disent avoir reçu une aide financière sous forme d’un paiement forfaitaire de la part de leurs parents ou d’un membre de leur famille pour acquérir une maison. Par ailleurs, 19 % des acheteurs d’une première propriété dans la région déclarent avoir reçu une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels, tandis que 42 % d’entre eux disent avoir reçu cette aide sous forme d’un don.
« Une grande partie du stress financier lié à l’achat d’une maison provient de la volonté de maintenir les paiements mensuels aussi bas que possible. Si une partie des acheteurs d’une première propriété peuvent compter sur l’aide d’un membre de leur famille, plusieurs passent des années à économiser pour se constituer une mise de fonds substantielle, tandis que d’autres trouvent des moyens créatifs de réduire leurs dépenses mensuelles, par exemple en louant leur sous-sol à un locataire », indique Daniella Payne, courtier immobilier, Royal LePage Prime Real Estate à Winnipeg, au Manitoba. « Le montant de l’aide financière accordée aux acheteurs varie. Certains reçoivent juste de quoi couvrir les frais de notaire ou d’avocat, tandis que d’autres bénéficient d’un coup de pouce important qui leur permet d’acheter une maison plus grande ou une propriété située dans un quartier plus recherché. »
Afin d’acquérir le type de maison qu’ils convoitent, Mme Payne indique que la plupart des acheteurs sont prêts à explorer des quartiers qu’ils n’auraient peut-être pas envisagés auparavant.
En raison des conditions économiques difficiles, 30 % des acheteurs d’une première propriété dans les Prairies ont acquis une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ. Dans la région, 39 % des acheteurs d’une première propriété ont acquis une plus petite maison que ce qu’ils avaient prévu initialement, et 8 % d’entre eux disent avoir dû demander l’aide financière d’un membre de leur famille ou de leurs amis.
Tableau – Sondage 2023 auprès des premiers acheteurs de propriété au Canada: rlp.ca/tableau_sondagepremiersacheteurs2023
CANADA ATLANTIQUE
Au Canada atlantique, avant d’acquérir leur première propriété, 65 % des acheteurs qui en étaient à leur première transaction immobilière ont indiqué qu’ils étaient inquiets que leur mise de fonds soit insuffisante pour acheter la propriété qu’ils convoitaient (49 % en 2021), ce pourcentage étant légèrement inférieur à la moyenne nationale de 67 %.
« Avec des hausses importantes du prix des propriétés en 2021 et une série d’augmentations des taux d’intérêt augmentant les coûts mensuels de possession, les deux dernières années ont été difficiles pour les acheteurs d’une première propriété dans la région. Je ne suis pas surpris qu’un nombre croissant d’entre eux se sentent inquiets quant à leur capacité à conclure une transaction », mentionne Will Campbell, courtier immobilier, Royal LePage Atlantic à Halifax, en Nouvelle-Écosse. « Les jeunes Canadiens dans les Maritimes restent déterminés dans leur désir de posséder une maison et plusieurs d’entre eux ont fait les ajustements nécessaires pour accéder à la propriété. Pour certains, cela signifie de choisir une maison jumelée ou une copropriété plutôt que de commencer par une maison détachée. Pour d’autres, cela se traduit par un report de quelques années pour se constituer une mise de fonds plus importante. »
Comme le prix des loyers ne cesse d’augmenter, M. Campbell souligne que certains locataires choisissent d’acheter une propriété, souvent avec l’aide d’un membre de leur famille ou de leurs amis.
Selon le sondage, 44 % des acheteurs d’une première propriété au Canada atlantique disent avoir reçu une aide financière sous forme d’un paiement forfaitaire de la part de leurs parents ou d’un membre de leur famille pour acquérir une maison. Par ailleurs, 32 % des acheteurs d’une première propriété de la région déclarent avoir reçu une aide financière pour leurs versements hypothécaires mensuels, tandis que 49 % d’entre eux disent avoir reçu cette aide sous forme d’un don.
« Je dirais qu’environ la moitié de nos clients qui achètent leur première propriété reçoivent une aide financière de leurs parents ou d’un membre de leur famille, cette proportion étant beaucoup plus élevée que par le passé. La façon dont les gens considèrent le fait d’aider la prochaine génération a grandement évolué ces dernières années. Les parents constatent la pertinence de contribuer financièrement à l’avenir de leurs enfants, ajoute-t-il. Il n’est pas rare qu’un jeune acheteur ou un couple reçoive un don de 25 000 $ à 50 000 $ pour sa mise de fonds. »
En raison des conditions économiques difficiles, 46 % des acheteurs d’une première propriété au Canada atlantique ont acquis une maison dans un quartier ou une région plus abordable que ce qu’ils avaient prévu au départ. Dans la région, 30 % des acheteurs d’une première propriété ont acquis une plus petite maison que ce qu’ils avaient prévu initialement, et 12 % d’entre eux disent avoir dû demander l’aide financière d’un membre de leur famille ou de leurs amis.
Tableau – Sondage 2023 auprès des premiers acheteurs de propriété au Canada: rlp.ca/tableau_sondagepremiersacheteurs2023