Statistiques de ventes résidentielles Centris – Octobre 2024
Région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec
- En octobre, pour un 4e mois consécutif en 2024, le nombre de ventes a atteint son deuxième plus haut niveau depuis 25 ans.
- Parallèlement, le nombre d’inscriptions en vigueur a continué de se replier fortement, approchant le seuil historique pour cette période de l’année. Pour la catégorie unifamiliale, un nouveau seuil record a été enregistré.
- Les conditions de marché sont demeurées fermement ancrées à l’avantage des vendeurs, et ce, toujours sur fond de surchauffe. Au-delà des fortes progressions de prix enregistrées pour toutes les catégories de propriétés, la surchauffe du marché fait bondir le prix médian de l’unifamiliale de 16 % par rapport à l’année dernière, dépassant la barre des 400 000 $.
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois d’octobre 2024. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Québec se sont chiffrées à 894 transactions en octobre 2024. Cela représente une importante croissance de 23 % ou de 170 transactions par rapport à la même période l’an dernier. À noter qu’il s’agit du deuxième plus fort niveau d’activité transactionnelle enregistré pour cette période de l’année depuis que les données sont compilées par Centris en 2000.
« Dans un climat de confiance, exacerbé par la chute des taux d’intérêt depuis l’été et le potentiel de croissance du marché, les ménages et les investisseurs continuent d’être très actifs sur le marché de la RMR de Québec. Cette forte activité est toutefois limitée par un inventaire de propriétés qui se contracte à de nouveaux seuils historiques, inférieurs à ceux enregistrés durant la pandémie. Cette évolution est à contrecourant de la tendance générale au Québec et dans le reste du Canada. Il en résulte des conditions de marché particulièrement favorables aux vendeurs et une résurgence des cas de surenchère, à hauteur d’une transaction sur trois dans l’unifamiliale, un niveau qui n’avait pas été atteint depuis la pandémie », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.
« L’abordabilité relative du marché, a donc plutôt tendance à décliner à Québec, malgré la chute des taux d’intérêt depuis le début de l’été, les revenus croissants des ménages et les perspectives d’un allongement possible de la période d’amortissement des prêts assurés. Les premiers acheteurs, plus vulnérables à l’évolution assez défavorable du taux de chômage, pourraient voir leur pouvoir d’achat stagner, voire décliner pour l’achat d’une unifamiliale par rapport aux acheteurs expérimentés. Le prix médian des unifamiliales a augmenté de 55 000 $ en juste un an, soit l’équivalent d’une mise de fonds substantielle. Les perspectives de hausses de prix supplémentaires, soutenues par une rapide croissance de la population dans la région par rapport aux mises en chantiers, alimente le sentiment d’urgence d’acquérir une propriété, alors que les vendeurs ne se pressent pas pour vendre.
SOURCE : APCIQ