• Le marché immobilier résidentiel de la région de Montréal a connu un bon mois de mai, avec une augmentation de 10 % des ventes par rapport à la même période en 2024.
  • Une hausse d’activité similaire a été observée dans les différents secteurs de la RMR de Montréal, à l’exception de Saint-Jean-sur-Richelieu qui a connu une forte augmentation de 26 %, et de Vaudreuil-Soulanges, seul secteur ayant enregistré un repli des ventes (-6 %).
  • Le nombre d’inscriptions en vigueur a quant à lui peu bougé (+2 %), de sorte que les conditions du marché de la revente demeurent nettement à l’avantage des vendeurs dans l’ensemble du Grand Montréal, un constat tout aussi vrai dans chacun des secteurs géographiques.
  • Le prix des propriétés a continué d’afficher une solide croissance. Par rapport à mai 2024, le prix médian des maisons unifamiliales a progressé de 9 % dans la région montréalaise, pour s’établir à 625 000 $.
  • La hausse des prix a toutefois été plus ténue dans les segments de la copropriété (+4 %) et des plex de 2 à 5 logements (+5 %).

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de mai 2025. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.

En mai, 4 992 ventes résidentielles ont été enregistrées sur le territoire de la RMR de Montréal, soit une hausse de 10 % par rapport au même mois en 2024 et de 13 % comparativement à mai 2023.

« Malgré le contexte économique empreint d’incertitude, le marché immobilier montréalais a connu un mois de mai très actif et ne montre aucun signe de ralentissement. L’augmentation du nombre de transactions le mois dernier fait suite à des hausses équivalentes de 11 % en mars et de 10 % en avril. Ceci, en dépit de taux hypothécaires qui refusent de baisser », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.

« Il n’y a pas de signes d’accalmie au chapitre de la progression des prix. La croissance de 9 % du prix médian d’une maison unifamiliale sur un an, dans l’ensemble de la région métropolitaine, est en tout point comparable aux hausses observées en mars (8 %) et en avril (9 %). Qui plus est, c’est environ une maison vendue sur sept qui a fait l’objet de surenchère le mois dernier. »

VOIR LES STATISTIQUES DÉTAILLÉES :2025-06-09_communique_apciq_montreal_fr