La SCHL publie les résultats du troisième cycle de l’enquête

Les résultats du troisième cycle de
l’Enquête sur les logements sociaux et abordables – Immeubles locatifs
sont maintenant disponibles.

NOTE IMPORTANTE : La couverture de l’ enquête au Québec exclut les données administratives pour les immeubles gérés par la Société d’habitation du Québec, au nom du gouvernement du Québec.

Aperçu des résultats

  • En 2022, le taux d’inoccupation national était de 2,5 %.
  • Au Canada, le loyer mensuel moyen des appartements de 2 chambres était de 599 $.
  • Les 2 groupes de clientèle les plus souvent servis étaient les familles avec enfants (34 %) et les personnes âgées (23 %). Les hommes et les femmes célibataires représentaient chacun 10 % du total, tandis que les personnes ayant une incapacité physique ou mentale en représentaient 3 %.
  • Sur l’ensemble de la clientèle, 65 % étaient servis par des organismes gouvernementaux, et 21 %, par des organismes sans but lucratif. Les personnes qui sortent de l’itinérance et les personnes handicapées étaient plus susceptibles d’être servies par des organismes sans but lucratif que d’autres groupes. Pensons par exemple aux familles, aux célibataires ou aux anciens combattants.
  • Pour ce qui est de l’état des logements au Canada, 43 % sont en excellent ou en bon état, 19 % sont dans un état moyen et 38 % sont dans un état passable ou médiocre.
  • 73 % des logements locatifs comportent des caractéristiques d’accessibilité.

Les familles avec enfants et les personnes âgées sont les clientèles les plus souvent servies

Dans le cadre de notre enquête, nous avons demandé aux répondants s’ils avaient le mandat de servir une population ou une clientèle particulière :

  • À l’échelle nationale, les 2 groupes les plus souvent servis étaient les familles avec enfants et les personnes âgées. Le premier représentait 34 % de la clientèle totale, et le second, 22 %. Les hommes et les femmes célibataires constituaient chacun un groupe identifié dans 10 % des logements visés par l’enquête. Les personnes ayant une incapacité physique et celles ayant une déficience intellectuelle constituaient chacun un groupe identifié dans 3 % des logements visés par l’enquête.
  • Sur l’ensemble de la clientèle, 65 % étaient servis par des organismes gouvernementaux, et 21 %, par des organismes sans but lucratif.
  • Les personnes qui sortent de l’itinérance et les personnes handicapées étaient un peu plus susceptibles d’être servies par des organismes sans but lucratif que la plupart des autres groupes. Pensons par exemple aux familles avec enfants, aux personnes seules, aux personnes âgées, aux anciens combattants et aux immigrants : ces personnes étaient au moins 2 fois plus susceptibles d’être servies par le gouvernement.

Plus de 50 % des logements ont été construits avant 1980

Figure 1

 

Remarque : Il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas exactement à 100 %; il s’agit d’un résultat attendu des arrondissements au nombre entier le plus proche.

Le Nouveau-Brunswick affichait la plus forte proportion de logements construits avant 1980. La Colombie-Britannique, l’Alberta et le Québec sont les provinces qui ont enregistré la plus faible proportion de logements construits après 1980. Parmi l’ensemble des provinces et des territoires, c’est dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut que le nombre de logements construits avant 1980 est le plus bas.

Près de 50 % des logements au Canada sont en excellent état

On a interrogé les fournisseurs de logements sur l’état général de leur immeuble et leur proportion de logements sociaux et abordables :

  • À l’échelle nationale, 43 % des logements sont en excellent ou en bon état, 19 % sont dans un état moyen et 38 % sont dans un état passable ou médiocre.
  • L’état des immeubles variait considérablement. Ainsi, au Manitoba, seulement 7 % des logements du parc de logements sociaux et abordables étaient jugés en excellent état ou en bon état. En Colombie-Britannique et au Québec, respectivement 61 % et 63 % de ces logements étaient jugés en excellent état ou en bon état. En comparaison, le pourcentage se situait autour de 85 % à l’Île-du-Prince-Édouard et à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Une grande partie des logements visés par l’enquête étaient dans un état passable ou médiocre en Ontario (47 %), en Alberta (60 %) et au Manitoba (91 %).
  • Lorsqu’on tient compte de l’âge du parc, 75 % des logements construits au Canada après 2003 sont considérés comme étant en excellent ou en bon état. À l’inverse, seulement 38 % des logements construits avant 2003 sont jugés en excellent ou en bon état.
  • Dans près de 19 % des immeubles au Canada, aucune réparation n’est prévue au cours des 5 prochaines années. Les composantes des immeubles qui avaient le plus souvent besoin d’être réparées au cours des 5 prochaines années étaient les suivantes : enveloppe du bâtiment (32 %) ainsi que le chauffage, la ventilation et la climatisation (24 %).

Près de 3 immeubles sur 4 comportent des caractéristiques d’accessibilité

  • Au pays, 73 % des immeubles ont des caractéristiques d’accessibilité.
  • Les allées pavées pour fauteuils roulants, l’entrée sans marches au niveau de la rue et le stationnement accessible étaient les caractéristiques d’accessibilité les plus courantes.

Le taux d’inoccupation était de 2,5 % à l’échelle nationale

Le taux d’inoccupation s’entend de la proportion d’unités inoccupées physiquement et disponibles pour la location, mais pour lesquelles aucun bail n’a encore été signé. En 2022, le taux d’inoccupation national était de 2,5 %. À l’échelle provinciale et territoriale, le taux d’inoccupation variait entre 0 % au Nunavut et 19 % en Saskatchewan.

L’une des principales raisons expliquant le taux d’inoccupation élevé en Saskatchewan est qu’une part importante des unités se trouvent dans les centres ruraux. La diminution de la population dans les régions rurales a réduit la demande de logements de ce type.

Les loyers mensuels moyens variaient considérablement d’un bout à l’autre du pays : on trouvait les plus bas sur la côte Est et les plus élevés sur la côte Ouest

L’enquête a également permis de recueillir des renseignements sur les loyers selon le nombre de chambres. À l’échelle nationale, les loyers mensuels moyens étaient les suivants :

Figure 2

Les loyers mensuels moyens variaient considérablement d’un bout à l’autre du pays. Le Nouveau-Brunswick avait les loyers moyens les plus bas et la Colombie-Britannique, les plus élevés, pour toutes les catégories de logements.

Comment les loyers ont-ils été déterminés?

  • Dans 88 % des cas, le revenu des ménages était le mécanisme le plus souvent utilisé pour fixer les loyers.
  • En Colombie-Britannique et au Québec, le revenu était le principal mécanisme d’établissement des loyers pour seulement 58 % et 75 % des logements. Cependant, ce pourcentage est d’au moins 85 % dans presque tous les autres territoires et provinces.

D’où proviennent les données sur les logements sociaux et abordables?

L’enquête a porté sur un peu plus de 565 000 logements situés dans les régions suivantes :

Figure 3

 

Remarque : Il se peut que la somme des pourcentages ne corresponde pas exactement à 100 %; il s’agit d’un résultat attendu des arrondissements au nombre entier le plus proche.

 

Au total, 60 % des 565 000 logements couverts se trouvaient dans 8 régions métropolitaines de recensement :

Figure 4
Quelle est la répartition des unités selon les types d’organismes administratifs?

La propriété des logements sociaux et abordables a été répartie entre plusieurs types d’organismes, comme suit :

  • 69 % des logements appartenaient à divers ordres de gouvernement;
  • 20 % appartenaient à des organismes sans but lucratif;
  • 7 % appartenaient à des coopératives;
  • 5 % appartenaient à des entreprises privées ou à des partenariats entre les groupes susmentionnés.

Comment les données ont été recueillies

L’enquête permet de recueillir des données auprès des répondants et des données administratives sur une composante importante du continuum du logement au Canada : les logements locatifs sociaux et abordables. Voici quelques exemples de renseignements recueillis :

  • le nombre de logements;
  • Les renseignements sur la propriété et l’organisme administratif;
  • les taux d’inoccupation;
  • les loyers moyens;
  • le mécanisme de détermination des loyers;
  • l’âge, l’état et les besoins de réparation des immeubles.

Les données sont recueillies partout au Canada et les résultats sont présentés à l’échelle des provinces et des centres.

Cette année, nous avons pris des mesures pour élargir notre couverture d’enquête. Depuis la fin du premier cycle de l’enquête en 2019, nous avons élargi la collecte de données administratives en Ontario. De plus, nous avons apporté d’autres améliorations à notre univers d’immeubles de l’enquête en Colombie-Britannique. Par conséquent, moins d’immeubles peuvent être inclus dans notre base d’enquête. Enfin, il est important de noter que la couverture de notre enquête au Québec exclut les données administratives pour les immeubles gérés par la Société d’habitation du Québec, au nom du gouvernement du Québec.

Les résultats de cette enquête ont été publiés le 7 mars 2023.