Maintenant que le pire de la pandémie est derrière elles, la majorité des petites entreprises canadiennes interrogées affirment qu’elles se portent aussi bien, voire mieux qu’il y a deux ans, selon la troisième édition du rapport annuel de la Banque Scotia intitulé La voie pour braver la tempête.

Elles soutiennent également être mieux outillées pour survivre à une autre vague de la pandémie ou à une récession, et les deux tiers sont « extrêmement » ou « très » optimistes quant à leur avenir. Malgré ce vent d’optimisme cependant, bon nombre d’entre elles sont préoccupées par l’inflation, la hausse des taux d’intérêt, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et la pénurie de main-d’œuvre.

 

Les deux tiers des propriétaires, particulièrement les propriétaires de grandes entreprises, prévoient que leurs besoins de financement augmenteront. De plus, près de 15 % affirment que leur grande priorité au cours des trois prochains mois sera de déterminer les secteurs où ils devront réduire les coûts. Par conséquent, davantage de petites entreprises recherchent des conseils. D’ailleurs, la moitié de celles qui ont eu recours aux services d’un conseiller compétent affirment que leur entreprise se porte mieux.

« Nous constatons un regain de la demande des consommateurs, les entreprises enregistrent une augmentation des ventes et des revenus, et leurs problèmes de liquidités sont moins importants. Même si cet optimisme est encourageant, l’avenir nous réserve de nouveaux défis, a expliqué Jason Charlebois, premier vice-président, Services bancaires aux petites entreprises à la Banque Scotia. Les petites entreprises affrontent des vents contraires importants en raison de l’inflation, de la hausse des taux d’intérêt et de la pénurie de main-d’œuvre. Les propriétaires de petites entreprises doivent faire preuve de proactivité en recherchant des conseils et en tirant parti de toutes les options de financement et de tous les outils offerts. »

Autres constatations du rapport La voie pour braver la tempête :
  • 75 % des petites entreprises canadiennes interrogées déclarent se porter aussi bien, voire mieux qu’il y a deux ans. Ce pourcentage était de 54 % lors du sondage de l’année dernière.
  • 34 % des petites entreprises affirment que l’inflation a un impact sur leurs activités; pour 37 % d’entre elles, l’impact est considérable et pour 4 %, il est majeur.
  • 24 % des petites entreprises indiquent que les taux d’intérêt à la hausse ont un impact sur leurs activités; pour 42 % d’entre elles, l’impact est considérable et pour 5 %, il est majeur.
  • 25 % des petites entreprises soutiennent que la pénurie de main-d’œuvre et/ou les problèmes d’approvisionnement les préoccupent.
  • 83 % des répondants indiquent qu’ils sont maintenant mieux outillés pour survivre à une autre vague de la pandémie, et 81 % des propriétaires de petites entreprises déclarent être mieux préparés pour faire face à une possible récession.
  • 65 % des répondants prévoient qu’ils auront besoin de financement éventuellement, et ce besoin sera accru pour ceux dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 000 $ comparativement aux répondants dont le chiffre d’affaires est inférieur à 500 000 $.
  • 90 % des propriétaires d’entreprise se sont tournés vers une ressource externe pour obtenir des conseils ou de l’aide au cours des deux dernières années, et 49 % de ceux qui ont eu recours aux services d’un conseiller en services bancaires ou d’un conseiller financier affirment que leur entreprise se porte mieux.
  • On constate une baisse de 11 % des entreprises qui signalent avoir des problèmes de liquidités depuis deux ans.

Vu la pression inflationniste, la volatilité des taux d’intérêt, et la pénurie de main-d’œuvre qui semble vouloir persister, la Banque Scotia communique ces quelques conseils aux propriétaires de petite entreprise à l’aube de 2023 :

  1. Options de financement : soyez proactifs
    Si vous croyez que votre entreprise a besoin de financement additionnel pour faire face aux perturbations économiques qui s’annoncent, il vaut mieux être proactif et prendre contact avec votre conseiller, Petites entreprises le plus tôt possible. Qu’il s’agisse d’augmenter la limite de votre ligne de crédit, d’explorer d’autres programmes de prêt ou de demander de l’aide pour repérer les programmes d’aide gouvernementaux et faire une demande, votre conseiller peut vous aider à créer un plan d’action pour que votre entreprise soit en position d’assurer sa réussite.
  2. Réduisez là où ça compte et gardez le cap sur vos résultats
    Dans un contexte où la pression inflationniste s’intensifie et où les défis économiques sont nombreux, il est plus important que jamais de rationaliser le plus possible vos activités. Comme 15 % des petites entreprises considèrent la réduction des coûts comme leur priorité immédiate, demandez dès aujourd’hui à votre conseiller, Petites entreprises de vous guider quant aux gains d’efficacité que vous pourriez réaliser pour vous assurer d’optimiser vos revenus.
  3. Maintenez une longueur d’avance et dotez-vous d’un plan d’intervention
    En tant que propriétaire d’entreprise, il est essentiel de planifier et d’anticiper les changements qui ont des répercussions dans le milieu des affaires, que ce soit dans votre secteur ou sur votre marché, dans votre collectivité, ou dans votre vie personnelle. Plus de 80 % des petites entreprises interrogées affirment avoir reçu une forme quelconque d’aide financière de la part du gouvernement durant la pandémie. Elles sont également plus endettées en raison de la hausse soutenue des taux d’intérêt. Étant donné que certains de ces prêts viendront à échéance l’année prochaine, il est important d’envisager une stratégie de remboursement dès maintenant. Vu la menace d’une récession, la volatilité des taux d’intérêt, la hausse des frais de transport et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement, un plan d’intervention constitue la meilleure ligne de défense.
  4. Pensez numérique
    L’économie mondiale et les progrès de la technologie ont multiplié les possibilités pour le commerce, la recherche de talents et la promotion des entreprises auprès d’une nouvelle clientèle. De plus, ce ne sont pas toutes les entreprises qui doivent avoir pignon sur rue. Une forte présence numérique laisse supposer qu’une grande partie des opérations peuvent être effectuées depuis votre domicile, sans compter que nous avons maintenant la preuve que les options de travail à distance ou en mode hybride sont là pour rester. La Banque Scotia peut également vous aider à vous y retrouver dans un monde en constante évolution qui offre une multitude de capacités numériques.
  5. Repérez les nouvelles occasions d’affaires
    Tirer les leçons des réussites et des échecs est un excellent moyen d’évoluer et de donner un nouvel élan à son entreprise. Passez en revue votre gamme de produits et de services et envisagez la possibilité d’y ajouter de nouveaux éléments. Demeurer à l’affût des tendances dans votre secteur et rester au fait de l’actualité peuvent être de grandes sources d’inspiration. Soyez réceptif à la découverte de nouvelles occasions et recherchez l’aide d’un conseiller, Petites entreprises, qui pourra vous aider à concrétiser votre prochaine idée géniale.

Consultez le Centre Conseils+ pour entreprise pour en savoir davantage :
https://www.scotiabank.com/ca/fr/petites-entreprises/conseils.html

Méthodologie :

Le rapport annuel La voie pour braver la tempête de la Banque Scotia est fondé sur un sondage réalisé par Maru/Blue pour le compte de la Banque Scotia. Au total, 806 décideurs financiers d’entreprises canadiennes dont le chiffre d’affaires se situe entre 50 000 dollars et 5 millions de dollars ont participé au sondage entre le 26 août et le 1er septembre 2022. Le sondage a été réalisé en français et en anglais.

SOURCE Scotiabank