Le prix des propriétés devrait se maintenir pour le reste de 2023, malgré une baisse anticipée de l’activité après une deuxième hausse consécutive du taux de financement à un jour de la Banque du Canada

Faits saillants du deuxième trimestre :

  • Le prix de l’agrégat national est demeuré pratiquement inchangé au deuxième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier (-0,7 %) et a augmenté de 4,0 % par rapport au trimestre précédent (soit une seconde hausse trimestrielle consécutive).
  • Le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada au deuxième trimestre de 2023 se situe seulement à 5,6 % sous le sommet atteint au premier trimestre de l’an dernier.
  • Une appréciation trimestrielle du prix de l’agrégat a été observée dans 94 % des régions figurant au rapport.
  • Mise à jour des prévisions nationales de fin d’année : les prix devraient maintenant augmenter de 8,5 % au quatrième trimestre de 2023, par rapport au quatrième trimestre de 2022, et demeurer essentiellement stables au cours des six prochains mois.
  • La pénurie chronique de propriétés sur le marché, découlant en partie de l’hésitation dont font preuve les vendeurs d’inscrire leur maison, continue d’exercer une pression à la hausse sur le prix des propriétés.
  • Royal LePage exhorte les gouvernements à accroître rapidement leur soutien à la construction de logements, notamment de logements locatifs abordables.

Selon l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée récemment, le prix de l’agrégat1 d’une propriété au Canada a modestement diminué de 0,7 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 809 200 $ au cours du deuxième trimestre de 2023, indiquant qu’à l’échelle nationale, le marché immobilier s’approche du point où il se sera complètement remis de la correction du marché d’après la pandémie de 2022. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada a augmenté de 4,0 % au deuxième trimestre. Il s’agit d’une deuxième croissance trimestrielle positive suivant la baisse rapide des prix l’an dernier, une baisse attribuée à la campagne agressive de hausse des taux d’intérêt que mène la Banque du Canada depuis mars 2022.

1 Le prix de l’agrégat est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent les transactions sur le marché de la revente et des nouvelles constructions. 

« Presque tous les propriétaires canadiens ont vu la valeur de leur propriété s’apprécier considérablement au fil du temps. Quelques-uns, qui ont acheté la leur à la fin du boom immobilier alimenté par la pandémie, ont vu la valeur de leur bien chuter sous le prix d’achat lors de la récente correction du marché », mentionne Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Nous nous approchons de ce point où les personnes qui ont acheté au plus fort du boom atteindraient le seuil de rentabilité si elles vendaient aujourd’hui. »

« Les nombreuses hausses consécutives des taux d’intérêt de la Banque du Canada ont un impact sur l’endroit où vivent les gens ainsi que sur leur mode de vie. Ces dernières ont poussé certains acheteurs potentiels à choisir des types de propriétés ou des quartiers moins coûteux. D’autres ont choisi de déménager dans des marchés plus abordables dans leur province ou à l’autre bout du pays. Enfin, certains acheteurs ont été contraints de se retirer du marché pour une durée indéterminée, ajoute M. Soper. L’incertitude économique a poussé certains vendeurs potentiels à réévaluer leurs projets. Ils craignent de ne pas pouvoir trouver la propriété de catégorie supérieure qu’ils recherchent dans les conditions de marché très serrées d’aujourd’hui. En outre, ceux qui ont obtenu des prêts hypothécaires à taux fixe à des niveaux générationnels de 2 % ou même moins hésitent à juste titre à revenir sur un marché où les coûts d’emprunt sont nettement plus élevés. La diminution du nombre de vendeurs se traduit par une diminution du nombre d’inscriptions, ce qui ne fait qu’aggraver la pénurie chronique de propriétés sur le marché. L’accès à un logement abordable au Canada continuera d’être une question sociale majeure. »

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives concernant les propriétés à l’échelle nationale et dans 62 des plus grands marchés immobiliers du pays. Un examen du marché par type de propriété indique que, par rapport à la même période l’an dernier, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 2,0 % pour atteindre 841 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété est resté essentiellement stable, diminuant de seulement 0,4 % pour s’établir à 586 900 $. Dans ces deux catégories de propriétés, les prix médians par rapport au trimestre précédent ont augmenté respectivement de 4,1 % et de 2,7 %. Les données sur les prix, qui comprennent à la fois le marché de la revente et des nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la société sœur de Royal LePage et une entreprise d’évaluation cde premier plan Canada.

Hausses additionnelles des taux d’intérêt

Après avoir maintenu ses taux deux fois de suite en mars et en avril cette année, la Banque du Canada a annoncé le mois dernier qu’elle augmentait ses taux d’intérêt de 25 points de base, avant d’annoncer une nouvelle hausse d’un quart de point mercredi. Le taux de financement à un jour de la banque centrale s’établit désormais à 5,0 %. 2

2 Banque du Canada, 12 juillet 2023, https://www.banqueducanada.ca/2023/07/fad-communique-2023-07-12/ 

« Malgré la décision de la banque centrale de recommencer à augmenter les taux d’intérêt, plusieurs acheteurs sont encore dans la course. La demande reste forte, en particulier parmi ceux qui ont obtenu une garantie de taux, souligne M. Soper. Les acheteurs qui sont déterminés à effectuer un achat cette année ont accepté la réalité de coûts initiaux plus élevés, en supposant rationnellement que les taux ont atteint un sommet ou sont sur le point de l’atteindre et qu’ils deviendront plus abordables d’ici peu. »

Certains acheteurs devront peut-être revoir leurs attentes, élargir leurs paramètres de recherche géographique ou acquérir une propriété plus petite ou plus abordable pour y parvenir.

Le Sondage 2023 de Royal LePage auprès des acheteurs d’une première propriété au Canada a révélé que 34 % d’entre eux ont acheté une maison dans une région ou un quartier plus abordable que ce qu’ils avaient initialement prévu et que 32 % ont acheté une maison plus petite en raison de la conjoncture économique, notamment de l’augmentation du coût de la vie et des taux d’emprunt.

« Contrairement à certains acheteurs qui ne semblent pas découragés par la décision de la banque centrale de relancer sa campagne d’augmentation des taux, plusieurs vendeurs potentiels qui n’ont pas besoin de déménager dans l’immédiat ont de nouveau appuyé sur le bouton « pause », ce qui aggrave la pénurie de propriétés sur le marché », souligne M. Soper.

Avec des objectifs d’immigration record pour les prochaines années et une baisse des mises en chantier dans l’ensemble du pays,3 causée par la pénurie de main-d’œuvre et l’augmentation des coûts de construction et d’emprunt, la pression exercée sur le prix des propriétés continue de s’accentuer.

3 SCHL, Tableaux de données – Mises en chantier mensuelles et construction résidentielle, Données mensuelles sur les mises en chantier et la construction SCHL (cmhc-schl.gc.ca)

Le seuil de rentabilité presque atteint

Au deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété a enregistré une hausse par rapport à la même période l’an dernier dans environ le tiers (32 %) des régions étudiées dans le rapport, tandis que seules quatre régions enregistraient des baisses trimestrielles.

« À pareille date l’an dernier, la correction du marché était en cours et le prix des propriétés était en baisse depuis plusieurs mois. J’ai souvent entendu la question suivante : « Pourquoi acheter aujourd’hui, alors que je pourrais possiblement acheter la même maison pour moins cher demain? » Alors que certains prophètes de malheur prédisaient un effondrement de l’économie et une forte hausse du chômage, le recul de la demande a naturellement été considérable, ce qui a fait chuter le prix des propriétés d’un bout à l’autre du pays, signale M. Soper. Or, la correction immobilière a été de courte durée. Partout au Canada, un retour aux niveaux de demande d’avant la pandémie, jumelée à l’insuffisance persistante de l’offre, exerce à nouveau une pression à la hausse sur les prix. »

La correction du marché s’étant fait ressentir à différents moments dans les différentes régions du pays, il en est de même pour la reprise. Le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada demeure 5,6 % sous le sommet atteint au premier trimestre de l’an dernier.

Le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto, le plus grand marché immobilier au Canada et le deuxième plus cher, a enregistré une légère augmentation au deuxième trimestre par rapport à la même période l’an dernier, mais reste 7,0 % sous le sommet atteint au premier trimestre de l’année dernière dans la région. De même, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Vancouver, le marché le plus cher du pays, demeure 6,9 % sous le sommet de la région, aussi enregistré au premier trimestre de 2022. Dans la région du Grand Montréal, où le prix des propriétés a atteint son niveau le plus élevé un peu plus tard, soit au deuxième trimestre de 2022, le prix de l’agrégat d’une propriété se situe à seulement 2,4 % en dessous du sommet. Parmi les trois plus grands centres urbains du pays, la région du Grand Montréal a connu la période de correction la plus courte. Dans les provinces des Prairies, les prix ont également atteint leur apogée au deuxième trimestre de 2022, tandis que certaines régions du Canada atlantique l’ont atteinte au deuxième trimestre et d’autres au troisième trimestre de l’année dernière.

Les marchés de la location s’échauffent

L’augmentation des coûts d’emprunt a aussi un impact important sur les marchés de la location partout au pays. Devant composer avec des coûts de possession plus élevés, les propriétaires refilent ces dépenses à leurs locataires en augmentant les loyers. En outre, les acheteurs potentiels qui n’ont pas pu obtenir un prêt ou qui ont été écartés du marché de la revente en raison des prix se tournent vers le marché de la location ou y restent. Cette situation exerce une pression supplémentaire sur une offre de logements locatifs déjà faible. Selon le plus récent Indice des prix à la consommation (IPC) de Statistique Canada, les loyers en mai dernier étaient en hausse de 5,7 % par rapport à la même période en 2022.4

4 Statistique Canada, Indice des prix à la consommation, Logement, 27 juin 2023, https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=1810000404&pickMembers%5B0%5D=1.2&cubeTimeFrame.startMonth=05&cubeTimeFrame.startYear=2023&referencePeriods=20230501%2C20230501&request_locale=fr

 

« Dans certaines villes, le loyer est devenu aussi cher qu’une mensualité hypothécaire. Pour plusieurs jeunes, la différence réside dans leur capacité à constituer une mise de fonds, que ce soit par l’épargne ou grâce à l’aide financière des parents ou de membres de leur famille, mentionne M. Soper. Il est crucial que nos gouvernements soutiennent davantage la construction d’immeubles locatifs abordables, en particulier dans des villes comme Toronto et Vancouver où il devient de plus en plus inabordable pour les jeunes de s’établir sans aide financière. »

Prévisions

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété au Canada augmentera de 8,5 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport au même trimestre de l’année dernière. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

« La Banque du Canada reste déterminée à ramener l’inflation à son objectif de moins de 3 %. Cette approche s’avère particulièrement difficile à un moment où le marché de l’emploi est si vigoureux et où les Canadiens continuent de dépenser, en partie en raison des économies amassées pendant la pandémie », note M. Soper.

« Depuis le début de l’année, le marché immobilier canadien connaît une reprise constante. Bien que ces nouvelles hausses de taux d’intérêt, ainsi que celles qui pourraient venir, risquent de freiner l’activité et réduire les volumes de vente, la demande de logements reste très forte. Nous nous attendons à une modération du taux d’appréciation au cours de la deuxième moitié de 2023, ce qui entraînera une stabilisation ou une augmentation marginale du prix des propriétés. »

Par rapport au trimestre précédent, Royal LePage s’attend à ce que le prix de l’agrégat national demeure essentiellement stable au cours des six prochains mois, n’enregistrant que de modestes hausses trimestrielles.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

SOMMAIRES RÉGIONAUX

Région du Grand Montréal

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal a diminué de 2,4 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 571 800 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a cependant connu une hausse de 3,7 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 2,5 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 644 100 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 2,0 % pour s’établir à 461 700 $.

Selon Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage pour la région du Québec, l’augmentation de 25 points de base du taux directeur de la Banque du Canada de cette semaine, la deuxième consécutive depuis que la banque centrale a appuyé sur pause en mars, signalera à de certains acheteurs potentiels qui espéraient reprendre leurs démarches de recherche de propriété qu’ils devront encore faire preuve de patience.

« La hausse du taux directeur de la Banque du Canada évoque une fois de plus l’engagement de l’institution à atteindre la cible d’inflation de moins de 3 % au pays », a-t-il dit. « Alors que nous continuons de constater une pénurie de logements, cette annonce devrait freiner temporairement les ardeurs d’une masse d’acheteurs potentiels, tandis que nous observons une nouvelle remontée précipitée des prix des propriétés, après une courte période de correction. D’un autre côté, certains acheteurs qui ont obtenu des taux d’intérêt garantis se précipiteront pour faire un achat avant que leurs taux n’expirent. Toutefois, ils devront faire face à une concurrence accrue pour le peu de propriétés disponibles sur le marché, car de nombreux vendeurs potentiels qui n’ont pas un besoin immédiat de déménager attendront avant de mettre leurs biens en vente. »

Au deuxième trimestre de 2023, le prix de l’agrégat d’une propriété dans Montréal Centre a diminué de 1,2 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 694 000 $. Au cours de la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 2,3 % pour atteindre 1 088 500 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a observé une hausse de 5,3 % pour s’établir à 563 600 $.

C’est dans ce contexte de hausses plus soutenues et plus rapides que prévu que Royal LePage anticipe que le prix de l’agrégat d’une propriété augmentera de 8,0 % lors du quatrième trimestre de 2023 comparativement à la même période en 2022, pour atteindre 587 844 $. Sur une base trimestrielle, cela signifie que le prix de l’agrégat dans la région demeurera essentiellement stable au cours des six prochains mois, n’enregistrant que de modestes hausses trimestrielles.

« Cet ajustement de nos prévisions suit le rythme du déséquilibre entre l’offre et la demande sur le marché », commente M. St-Pierre. « Le nombre d’inscriptions en vigueur est en augmentation mais cet inventaire est rapidement absorbé, tandis que les nouvelles inscriptions sont à la baisse. Le marché actuel est coincé dans un cercle vicieux similaire à celui observé durant la pandémie qui exacerbe la pénurie de produits sur le marché. D’un côté, les vendeurs potentiels se ravisent de mettre leur maison en vente, surtout s’ils profitent encore de taux avantageux, dans le but de préserver leurs acquis et d’éviter une augmentation de leurs versements hypothécaires mensuels. Ceux qui décident de vendre et qui doivent aussi acheter, entreront en compétition avec une masse de premiers acheteurs qui attendent leur chance depuis longtemps. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Montréal augmentera de 8,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Région du Grand Toronto

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto a augmenté de 1,1 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 180 400 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a connu une hausse de 5,4 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 0,7 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 1 447 600 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a diminué de 1,0 % pour s’établir à 731 100 $.

« Le marché immobilier de la région du Grand Toronto continue de connaître une forte activité dans tous les segments, bien que les nouvelles inscriptions soient actuellement inférieures aux niveaux observés au cours de la même période l’an dernier. Les acheteurs sur le marché aujourd’hui sont instruits, déterminés et prêts à faire un achat, mais ils font de nouveau face à une concurrence serrée », souligne Karen Yolevski, directrice de l’exploitation, Royal LePage Real Estate Services ltée. « Les nouvelles hausses de taux d’intérêt font hésiter plusieurs vendeurs potentiels. La vigueur de notre marché de l’emploi et la possibilité de travailler à distance font que la plupart des gens peuvent se permettre d’attendre, ce qui entraîne une pénurie de l’offre et des scénarios d’offres multiples sur presque toutes les inscriptions. »

Au cours du deuxième trimestre de 2023, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la ville de Toronto a diminué de 1,9 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 222 000 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,9 % pour atteindre 1 778 500 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a diminué de 1,9 %, pour s’établir à 728 700 $.

Alors que l’abordabilité et la faiblesse de l’offre continuent d’être des défis auxquels font face les acheteurs, le marché locatif de la région se resserre aussi. Dans la région du Grand Toronto, le loyer moyen pour un appartement d’une chambre a augmenté de plus de 15 % au premier trimestre 2023 par rapport à la même période l’an dernier.5

 

5 TRREB, Rental Market Report, 1er trimestre 2023, https://trreb.ca/files/market-stats/rental-reports/rental_report_Q1-2023.pdf

 

« En Ontario, au cours de la dernière décennie, les propriétaires individuels détiennent une bonne partie des unités locatives, avec peu de soutien de la part du gouvernement. Maintenant que plusieurs d’entre eux font face aux effets de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation, l’offre déjà limitée de logements locatifs est menacée, puisque certains investisseurs choisiront, ou seront contraints, de se retirer du marché. Cela créera encore davantage de rareté dans ce segment du marché, et accentuera la pression à la hausse sur les prix, ajoute Mme Yolevski. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Toronto augmentera de 11,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Région du Grand Vancouver 

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Vancouver a diminué de 2,9 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 274 400 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a cependant connu une hausse de 4,1 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 4,6 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 1 737 800 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a diminué de 1,8 % pour s’établir à 769 400 $.

« La pénurie persistante de propriétés sur le marché et la volonté des acheteurs de conclure une transaction ont entraîné une hausse du prix des maisons au cours du dernier trimestre. Le marché renoue avec les tendances saisonnières normales, même si les taux d’intérêt suscitent une certaine inquiétude », indique Randy Ryalls, directeur général, Royal LePage Sterling Realty. « Les acheteurs qui ont obtenu une garantie de prêt au taux actuel et qui, par conséquent, ne seraient pas immédiatement touchés par la dernière hausse des taux sont pressés d’acheter. Mais si nous assistons à une ou à deux nouvelles hausses des taux d’intérêt, certains acheteurs potentiels se retireront complètement du marché. D’autres pourraient être contraints de vendre leur propriété s’ils ne peuvent se permettre de renouveler leur prêt hypothécaire à un taux plus élevé. Ces derniers devront peut-être louer une maison ou déménager dans une région plus abordable. »

Au cours du deuxième trimestre de 2023, le prix de l’agrégat d’une propriété dans la ville de Vancouver a diminué de 1,6 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 434 600 $. Durant la même période, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 3,3 % pour atteindre 2 561 800 $, tandis que le prix médian d’une copropriété est resté essentiellement stable, n’augmentant que de 0,2 % pour s’établir à 821 600 $.

Selon M. Ryalls, certains marchés ont conservé une certaine vigueur, ce qui témoigne de l’intérêt marqué des acheteurs, en particulier pour les maisons d’une valeur comprise entre 1,3 et 1,5 million de dollars.

« Malgré la faiblesse de l’offre, les acheteurs sont perspicaces. Les gens en ont de moins en moins pour leur argent. Ils sont moins enclins à compétitionner pour une propriété et les maisons dont le prix ne reflète pas la valeur marchande réelle resteront plus longtemps sur le marché. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété dans la région du Grand Vancouver augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Ottawa

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété à Ottawa a diminué de 4,8 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 761 600 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a cependant connu une hausse de 4,9 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 5,8 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 876 400 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 4,0 % pour s’établir à 400 100 $.

« La course pour acheter une propriété battant son plein, l’activité, cet été, pourrait être plus vigoureuse qu’à l’habitude, surtout si les acheteurs s’attendent à ce que les taux d’intérêt continuent d’augmenter », indique Jason Ralph, président et dirigeant d’agence, Royal LePage Team Realty. « Après une reprise des ventes en juin, il est clair que les acheteurs veulent profiter des taux actuels. Certains vendeurs sont aussi impatients de conclure une transaction s’ils doivent déménager pour des raisons professionnelles, bien que ceux qui ne sont pas obligés de vendre leur propriété choisissent de patienter. »

Selon M. Ralph, bien que le marché des propriétés haut de gamme n’ait pas été aussi actif que d’autres segments, les offres multiples sont de retour sur le marché très recherché des maisons unifamiliales détachées à Ottawa, en particulier pour les propriétés dont le prix se situe entre 650 000 $ et 850 000 $.

« Par rapport à d’autres régions où les prix sont plus élevés, Ottawa reste une région de plus en plus attrayante pour les Canadiens et les nouveaux arrivants. Cependant, cette accessibilité ne s’est pas nécessairement étendue au marché de la location, où les loyers dans les quartiers les plus recherchés ont augmenté, ajoute M. Ralph. Les constructeurs travaillent sur des logements locatifs, mais cela n’aidera pas le marché avant l’année prochaine. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Ottawa augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Calgary

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary a augmenté de 4,4 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 643 200 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a connu une hausse de 4,3 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 4,0 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 736 100 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 6,6 % pour s’établir à 252 000 $.

« Malgré une hausse inattendue d’un quart de point des taux d’emprunt le mois dernier, et une autre cette semaine, l’activité d’achat et de vente n’a pas ralenti à Calgary. Comme on peut s’y attendre, les ventes de propriétés ont augmenté pendant la période de pointe du printemps, tout comme les prix, les acheteurs enthousiastes se précipitant sur le marché », rapporte Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Nous ne nous attendons pas à ce que de futures augmentations des taux d’intérêt ralentissent de manière importante la demande. Il y a tout simplement trop d’acheteurs à la recherche d’une maison pour le nombre de propriétés inscrites, ce qui maintient la concurrence au sein du marché. La demande n’est qu’amplifiée par le flux d’acheteurs en provenance d’autres régions du pays qui continuent de déménager à Calgary. »

Selon Mme Lyall, comme un nombre croissant d’acheteurs cherchent des options abordables en raison de la hausse des prix dans le segment des maisons unifamiliales détachées, le marché des copropriétés de Calgary continue d’enregistrer de fortes ventes. L’offre a considérablement diminué par rapport à la même période l’an dernier, le nombre de propriétés sur le marché correspondant environ au nombre répondant à la demande durant un mois. Ces conditions alimentent un marché de vendeurs dans tous les segments.

« Nous ne prévoyons pas une baisse du prix des maisons cette année, même si une nouvelle hausse des taux d’intérêt pourrait freiner l’inscription de nouvelles propriétés, les vendeurs prudents attendant la suite des choses. Il s’agit d’un scénario qui aurait pour effet de resserrer encore davantage les conditions de l’offre et de la demande, ajoute Mme Lyall. Comme la capacité d’emprunt des acheteurs diminue, des taux d’intérêt plus élevés en pousseront probablement davantage vers le marché des copropriétés. Bien que les délais de construction de nouvelles propriétés se soient améliorés à Calgarydepuis la pandémie, il est peu probable que les promoteurs immobiliers soient en mesure de créer suffisamment de nouveaux produits pour atténuer, dans un avenir proche, les problèmes d’offre. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Calgary augmentera de 8,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Edmonton

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété à Edmonton a diminué de 5,4 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 434 400 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a cependant connu une hausse modeste de 1,1 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 5,5 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 471 400 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 8,7 % pour s’établir à 193 500 $.

« À pareille date l’an dernier, nous avons assisté à une forte baisse de l’activité sur le marché, la hausse des taux se faisant ressentir. En 2023, le vent a tourné et le marché du printemps a commencé beaucoup plus normalement », indique Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « À Edmonton, le nombre de propriétés sur le marché demeure bas et la plupart des nouvelles inscriptions ne restent en ligne que pendant une courte période par rapport au début de l’année. Les propriétés offertes à bon prix font l’objet d’offres multiples, les acheteurs étant impatients de conclure une transaction avant que les taux d’intérêt n’augmentent à nouveau. Le fait que les vendeurs hésitent à mettre leur propriété en vente de peur de ne pas obtenir autant d’argent aujourd’hui qu’ils en auraient obtenu il y a un an a aggravé la pénurie de propriétés sur le marché. »

Dans le contexte actuel de taux d’intérêt élevés, M. Shearer note que la concurrence est la plus forte pour les propriétés offertes dans les catégories de prix les plus bas du marché.

« La frustration des acheteurs n’a pas encore atteint son paroxysme. Les acheteurs d’une première propriété sont prêts à attendre pour accéder à la maison unifamiliale qu’ils souhaitent plutôt que d’opter pour un type de logement plus abordable, comme une copropriété, souligne M. Shearer. Les hausses de taux d’intérêt étant désormais plus faibles et plus progressives, je ne pense pas que de nouvelles augmentations cette année auront un impact important sur les prix des propriétés. L’année 2023 se terminera probablement par une croissance presque nulle des prix. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Edmonton augmentera de 4,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Halifax

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété à Halifax a diminué de 5,8 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 495 400 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a cependant connu une hausse de 4,4 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 6,2 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 559 700 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a connu une baisse de 6,0 % pour s’établir à 404 700 $.

« Après les récents feux de forêt qui ont paralysé le marché immobilier et pratiquement tous les autres secteurs d’activité en mai et au début du mois de juin, l’activité a repris à Halifax », mentionne Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Alors que la région a connu une activité soutenue le mois dernier, comparable aux niveaux de 2019, nous nous attendons à ce que les ventes ralentissent durant les mois d’été, conformément aux tendances saisonnières normales. »

Selon M. Honsberger, le manque de propriétés sur le marché reste un défi constant pour les acheteurs, tant pour ceux qui recherchent une propriété plus grande ou plus luxueuse que pour les acheteurs d’une première propriété qui espèrent faire un achat dans le marché d’entrée de gamme.

 « À cette période de l’année, comparativement à avant la pandémie, les niveaux d’offre se situent à environ un tiers de ce qui serait considéré comme normal. Les nouvelles inscriptions ont ralenti, en partie à cause de la hausse des taux d’intérêt qui suscite de l’incertitude chez les consommateurs, ajoute M. Honsberger. La pénurie de propriétés sur le marché exerce une pression à la hausse sur les prix. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Halifax augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Winnipeg

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété à Winnipeg a diminué de 1,5 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 386 900 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a cependant connu une hausse de 4,6 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 1,5 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 426 700 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété est resté stable, augmentant de 0,1 % pour s’établir à 253 100 $.

« Après un ralentissement durant la deuxième moitié de l’année dernière en raison des hausses des taux d’intérêt, le marché du printemps a démarré avec un regain d’activité bienvenu cette année. De plus en plus de propriétés font l’objet d’offres multiples et se vendent à nouveau à un prix supérieur à celui demandé. Bien qu’il ne soit pas aussi frénétique qu’au plus fort du boom immobilier de la pandémie, on observe à nouveau des tendances saisonnières normales au sein du marché immobilier de Winnipeg après un ralentissement l’année dernière », mentionne Michael Froese, directeur d’agence, Royal LePage Prime Real Estate. « Je m’attends à ce que le prix des maisons reste stable au cours de l’été. »

Bien que l’activité ait repris au cours des derniers mois, la pénurie de propriétés sur le marché demeure un défi constant pour les acheteurs de Winnipeg. De nouvelles hausses des taux d’intérêt pourraient se traduire par une pression accrue sur l’offre.

« L’incertitude économique, provoquée par la hausse des taux d’intérêt, a découragé plusieurs vendeurs qui hésitaient déjà à mettre leur propriété à vendre. Certains ont décidé d’attendre, tandis que d’autres ont retiré temporairement leur propriété du marché, souligne M. Froese. Pendant ce temps, les acheteurs qui ont déjà obtenu un taux garanti sont encore plus motivés d’effectuer un achat. »

M. Froese ajoute que la demande reste forte dans le segment des propriétés offertes à moins de 500 000 $. Si l’offre s’affaiblit, les prix subiront une pression à la hausse supplémentaire.

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Winnipeg augmentera de 8,0 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

Regina

Au cours du deuxième trimestre, le prix de l’agrégat d’une propriété à Regina est resté relativement stable, subissant une baisse modeste de 0,1 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 375 100 $. Sur une base trimestrielle, le prix de l’agrégat d’une propriété dans cette région a augmenté de 3,4 %.

Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 1,1 % par rapport à la même période l’an dernier pour atteindre 404 700 $ au deuxième trimestre de 2023, tandis qu’au cours de la même période, le prix médian d’une copropriété a augmenté de 10,6 % pour s’établir à 226 300 $.

« Avec le regain d’activité sur le marché immobilier de Regina, les prix sont en hausse et les pertes subies en 2022 ont été effacées », souligne Shaheen Zareh, dirigeant d’agence, Royal LePage Regina Realty. « Les maisons situées dans des quartiers recherchés et offertes à un bon prix se vendent rapidement et nous avons de nouveau constaté une augmentation des offres multiples. Le marché des copropriétés, dans lequel le nombre de propriétés inscrites est supérieur aux autres segments, a été particulièrement très actif. Avec l’augmentation des loyers, plusieurs personnes qui envisageaient d’acheter une propriété se sont retrouvées sur le marché des acheteurs d’une propriété d’entrée de gamme. »

Selon M. Zareh, la demande continue de dépasser l’offre dans la région, avec une forte activité de la part de nouveaux arrivants et de retraités provenant des grands marchés comme Toronto et Vancouver cherchant à profiter de la valeur nette de leur propriété et à acheter sur un marché plus abordable.

« Le marché de l’emploi et l’économie locale de Regina sont vigoureux, les possibilités d’emploi étant nombreuses dans les secteurs de la potasse et du canola. La ville est une destination attrayante et abordable pour les Canadiens et les immigrants, ajoute M. Zareh. Nous pourrions assister à une hausse rapide des inscriptions l’année prochaine si ceux qui ont acheté pendant la pandémie ne sont pas en mesure de renouveler leurs prêts hypothécaires à des taux plus élevés. Mais, sans une augmentation importante de l’offre, les prix continueront de subir une pression à la hausse. »

Royal LePage prévoit que le prix de l’agrégat d’une propriété à Regina augmentera de 5,5 % au quatrième trimestre de 2023 par rapport à la même période l’an dernier. La prévision précédente a été revue à la hausse pour tenir compte de la vigueur de l’activité ainsi que de l’appréciation des prix observées durant la première moitié de l’année.

Tableau des prix – 2e trimestre 2023 : rlp.ca/T2-2023-prix-des-maisons
Tableau des prévisions 2023 : rlp.ca/T2-2023-previsions

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