• Le Livre bleu de BMO combine le savoir-faire des économistes de BMO et l’information sur les conditions du marché fournie par ses banquiers
  • Cette édition met l’accent sur les répercussions d’une inflation élevée et les effets correspondants sur l’ensemble de l’économie canadienne et sur six secteurs d’activité clés
  • Le PIB réel devrait augmenter de 3,5 pour cent cette année

Alors que les Canadiens s’adaptent à la « nouvelle normalité », les consommateurs et les organisations doivent faire face à de nouveaux défis, qu’il s’agisse de la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt, des risques géopolitiques, de la répartition des chaînes d’approvisionnement ou des fluctuations des prix des produits de base. Selon le nouveau Livre bleu de BMO, malgré l’incertitude, l’économie a continué à faire preuve de résilience, comme en témoignent les bilans solides, l’épargne élevée des ménages, la reconstitution des stocks et les taux d’intérêt qui restent relativement bas.

Publié conjointement par les Études économiques et les Services bancaires aux grandes entreprises au Canada de BMO, le Livre bleu de BMO combine le savoir-faire des économistes de la Banque avec celui de ses conseillers en services bancaires aux grandes entreprises. Il présente un rapport économique pour le Canada dans son ensemble et pour chaque province, et dévoile également les perspectives de secteurs d’activité clés : la technologie et l’innovation, l’agriculture, le financement immobilier, l’automobile, l’hôtellerie et le transport. Cette édition met spécifiquement l’accent sur les incidences de l’inflation, compte tenu de sa récente augmentation et des effets correspondants sur l’économie.

« L’économie canadienne croît à un rythme soutenu, la plupart des secteurs d’activité et des segments du marché du travail s’étant entièrement remis de la pandémie, et la Banque du Canada resserrant maintenant sa politique, a déclaré Doug Porter, économiste en chef, BMO Groupe financier. Le PIB réel devrait progresser de 3,5 pour cent cette année, ce qui représente un ralentissement par rapport au rythme de 4,6 pour cent enregistré en 2021, mais qui reste bien supérieur à la croissance potentielle. Entre-temps, l’inflation s’avérant persistante et significativement supérieure à la cible de la Banque du Canada, il faut s’attendre à une nouvelle série régulière de hausses des taux d’intérêt jusqu’en 2023. »

« Les consommateurs et les entreprises, qu’il s’agisse d’organisations de petite taille et à échelle réduite ou de grandes sociétés, continuent de faire face à l’une des périodes les plus difficiles de l’histoire récente, a précisé Nadim Hirji, cochef, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada, BMO Groupe financier. Le Livre bleu de BMO représente une autre facette de nos efforts pour fournir un contenu et des ressources spécialisés afin d’aider nos entreprises clientes à traverser cette période d’incertitudes. »

« Grâce à notre offre et à notre savoir-faire sectoriels, et à des ressources innovantes comme le Livre bleu de BMO, nous continuons à développer des façons de répondre aux besoins individuels de nos clients, a poursuivi Christine Cooper, cochef, Services bancaires aux grandes entreprises au Canada, BMO Groupe financier. Nous avons une vision de terrain de ce à quoi ressemblent les perspectives pour aider nos clients à puiser dans les connaissances liées à la reprise dans certains des plus grands secteurs qui stimulent l’économie canadienne. »

Le Livre bleu de BMO couvre les secteurs clés suivants :

Technologie et innovation :

  • Certaines entreprises technologiques sont favorables à un retour au bureau. Ce changement inattendu a vu les entreprises mettre l’accent sur la culture et la collaboration, des caractéristiques qui, estiment-elles, s’établissent mieux dans un bureau.
  • La demande d’employés dans le secteur de la technologie reste élevée. Si les bureaux rouvrent, la souplesse reste essentielle pour attirer et retenir les talents.

Agriculture :

  • Alors que les consommateurs ressentent les prix à l’épicerie, l’agriculture de production canadienne subit la pression des coûts de culture, de production et d’approvisionnement de nos aliments. Les chaînes d’approvisionnement sont encore en train de se rattraper après deux années de graves perturbations dues à la pandémie. Alors que le monde sort de son isolement, la demande pour pratiquement tout a augmenté et le coût de transport des marchandises est extrêmement élevé.

Immobilier :

  • Le marché canadien de l’habitation a fait preuve d’une incroyable solidité tout au long de la pandémie de COVID-19, et nous pensons que cela va se poursuivre même avec l’arrivée de taux d’intérêt plus élevés.
  • Nous voyons des vents arrière forts et croissants pour aider à compenser les vents contraires des taux d’intérêt.

Hôtellerie :

  • La réussite de la reprise de ces deux dernières années peut être attribuée à une combinaison de prêteurs patients et bien informés, de programmes de soutien gouvernementaux solides et au secteur hôtelier qui a ajusté sa façon de fournir ses services de manière très efficace pour s’adapter aux réalités économiques actuelles.
  • La hausse de l’inflation, et les taux d’intérêt correspondants, ont une incidence sur ces entreprises. Les décisions sont prises en fonction de ce nouvel environnement, qui affecte à la fois le niveau d’endettement des entreprises et les décisions relatives au type et à la durée des taux d’intérêt associés à leur dette.

Transport :

  • Une forte demande de fret associée à des chaînes d’approvisionnement mondiales limitées, y compris la capacité de transport de fret, constituent une toile de fond positive pour le secteur du camionnage au début de 2022.
  • La flambée des prix du pétrole, du nickel, de l’aluminium, du cuivre, du blé, etc., associée à un changement probable de l’approvisionnement mondial de ces produits de base en dehors de la Russie et de l’Ukraine, incitera fortement à augmenter la production dans ces secteurs.

Automobile :

  • L’inflation est un facteur intéressant dans le secteur. Elle se produit aussi bien pour les voitures neuves que pour les voitures d’occasion. L’inadéquation entre l’offre et la demande a entraîné des augmentations de prix dans les deux domaines – les voitures d’occasion se vendent maintenant à des niveaux historiques.
  • Les concessionnaires surveillent également l’effet de la hausse des taux d’intérêt sur les achats de voitures. Même avec les récentes augmentations, les taux sont encore proches de leurs plus bas niveaux historiques, de sorte que les retraits des consommateurs ne sont qu’une perception plutôt qu’une réalité.

Le Livre bleu de BMO fournit également des perspectives pour chaque province canadienne :

Ouest canadien :

  • L’économie de la Colombie-Britannique devrait croître de 3,8 pour cent cette année, soit un peu plus que le taux de 3,5 pour cent estimé pour l’ensemble du Canada. L’économie provinciale a relativement bien surmonté certains chocs importants, notamment la pandémie et les inondations.
  • L’économie de l’Alberta devrait être en tête du pays avec une croissance de 5,0 pour cent cette année, la flambée des prix du pétrole redonnant confiance aux consommateurs et aux entreprises.

Prairies :

  • L’économie de la Saskatchewan connaîtra probablement une solide croissance de 3,8 pour cent cette année, ce qui lui permettra de se hisser à nouveau au-dessus de la moyenne nationale après avoir enregistré des résultats inférieurs à la moyenne au cours de sept des huit dernières années.
  • L’économie du Manitoba devrait croître de 3,3 pour cent cette année, soit un peu moins que la moyenne nationale, mais seulement après une performance relativement plus faible en 2021. La province reste stable, avec une exposition à de nombreux secteurs, mais sans poids excessif dans un secteur particulier.

Centre du Canada :

  • L’économie de l’Ontario devrait afficher une croissance de 3,4 pour cent cette année, soit un peu moins que la moyenne nationale, et un ralentissement après un rebond de 4,4 pour cent en 2021. Les restrictions liées à la COVID-19 en début d’année ont à nouveau perturbé la reprise, mais les impacts ont été temporaires et se sont avérés moins importants que lors des vagues précédentes.
  • L’économie québécoise a vraisemblablement affiché une croissance robuste de 6,2 pour cent l’an dernier, ce qui pourrait permettre au pays de sortir de la pandémie. La croissance devrait ralentir à un taux plus modeste de 2,9 pour cent cette année, mais ce taux resterait bien supérieur au potentiel de la province.

Atlantique :

  • Le Canada atlantique s’en sort bien, la croissance de la région devant être supérieure à son potentiel cette année. La région bénéficiera de la reprise plus importante des flux de voyages pour la saison estivale de 2022. Les flux de population sont également très positifs, car la migration en provenance d’autres régions du Canada stimule la demande de consommation et le logement.

Le Livre bleu de BMO est disponible sur demande.