• Le nombre de ventes a enregistré une hausse de 7 % en janvier, une progression moins spectaculaire que celles observées lors des mois précédents. À titre d’exemple, en octobre dernier, les ventes avaient atteint leur deuxième plus haut niveau depuis 25 ans. Cette modération de l’activité s’explique par un fort repli du nombre d’inscriptions en vigueur (-30 %). Pour les plex et les unifamiliales, un nouveau plancher record d’inscriptions en vigueur a été enregistré avec le plus faible niveau depuis 24 ans.
  • Le très faible inventaire de propriétés à vendre, toutes catégories confondues, avantage considérablement les vendeurs qui profitent de conditions de marché favorisant la généralisation de la surchauffe. D’ailleurs, on note une hausse de plus de 30 % de la proportion des ventes conclues à la suite d’un processus de surenchère dans la RMR.
  • De fait, les prix ont bondi de 30 % pour les petits immeubles à revenus, 22 % pour la copropriété et 13 % pour les unifamiliales.

Québec, le 7 février 2025 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) dévoile ses données pour le mois de janvier 2025. Les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec sont établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.

Les ventes résidentielles sur le territoire de la RMR de Québec se sont chiffrées à 639 transactions en janvier 2025. Cela représente une hausse de 7 % ou de 39 ventes par rapport à la même période l’an dernier. Le niveau d’activité transactionnelle a ainsi dépassé de 19 % celui de la moyenne historique enregistrée pour ce mois de l’année.

« Le mois de janvier est habituellement une période de l’année qui subit les impacts du faible nombre de mises en marché durant le mois de décembre, affaiblissant l’offre de propriétés disponibles. Or, en ce début d’année, on observe la pression d’un plus important bassin d’acheteurs actifs sur le marché de Québec. Ces acheteurs s’empressent de passer à l’action sous l’effet combiné de la chute des taux d’intérêt et de l’entrée en vigueur de mesures facilitant l’accès à la propriété. Cet empressement s’explique aussi par le désir de se positionner dès que possible sur un marché qui connaît une envolée du prix des propriétés. Il en résulte un resserrement historique des conditions de marché avec moins de trois mois nécessaires pour écouler l’inventaire total, à ce rythme transactionnel », constate Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.

« On ne peut que donner raison à cette anticipation des acheteurs dans le secteur de l’agglomération de Québec. Avec une vente d’unifamiliale sur deux conclue à la suite d’un processus de surenchère, la hausse des prix est vouée à s’accélérer. Dans un tel contexte, il est crucial de faire affaire avec un courtier immobilier pour garder la tête froide et réussir sa transaction. »

Information complémentaire :
Statistiques mensuelles détaillées et cumulatif pour la province et les régions