• Les Québécois sont les moins susceptibles d’éprouver de l’inquiétude à l’égard de l’achat d’une maison ou de l’abordabilité au cours de la prochaine année
  • 35 % des répondants s’attendent à payer moins pour une maison maintenant qu’il y a un an

Les Québécois sont moins préoccupés que les autres Canadiens par les coûts liés à la propriété d’une maison, et sont moins susceptibles de modifier leur mode de vie ou de reporter certains événements importants afin de pouvoir se permettre d’acheter une maison, selon l’Enquête annuelle RBC sur les tendances du marché résidentiel.

Selon le sondage, plus du tiers (35 %) des répondants au Québec s’attendent à payer moins maintenant pour une maison qu’il y a un an et, presque dans la même proportion, ils se disent optimistes à l’égard du marché résidentiel au cours de la prochaine année (34 %, pourcentage le plus élevé à l’échelle nationale). Cela pourrait expliquer pourquoi les Québécois sont moins préoccupés que les autres Canadiens en ce qui a trait à l’achat d’une maison ou aux coûts liés à la propriété d’une maison au cours de la prochaine année (34 % par rapport à 48 % chez les répondants du reste du Canada).

Lorsqu’il est question de l’équilibre à atteindre pour pouvoir assumer les coûts liés à la propriété d’une maison, environ un répondant québécois sur cinq affirme qu’il a réduit ou devra réduire les coûts de son mariage (17 %), qu’il a reporté ou devra reporter le moment d’avoir des enfants (17 %), ou habité ou devra habiter plus longtemps avec ses parents (17 %) pour pouvoir se permettre d’acheter une maison, comparativement à 36 %, 40 % et 35 %, respectivement, des répondants du reste du Canada. Seulement 42 % seraient prêts à reporter leurs vacances ou à réduire leur coût, et seulement 35 %, à reporter des achats importants, pour pouvoir se permettre d’acheter une maison ; cette proportion est de 72 % chez les répondants d’ailleurs au Canada.

« Souvent, les acheteurs potentiels de maison au Québec se distinguent par leur volonté de trouver un équilibre entre les coûts liés à la propriété d’une maison et d’autres priorités financières, quelle que soit leur envergure, déclare Pascal Berger, premier conseiller en prêts hypothécaires, RBC. Mais le printemps est généralement une période de pointe, et de nombreux acheteurs potentiels au Québec pourraient profiter d’une période propice à l’achat d’une maison ».

Bien que selon le sondage, la majorité des Québécois estiment que le marché est encore dominé par les vendeurs (51 %), cette proportion est en baisse par rapport à 77 % en 2022, ce qui pourrait indiquer que nombre de Québécois croient que le pic est passé. Nombre de Québécois pourraient ne pas attendre longtemps avant d’acheter, car près du quart (23 %) croient qu’il n’y a qu’une courte période pour profiter de la baisse des prix des propriétés, et 40 % pensent qu’il n’y aura pas de pic dans la hausse des prix des maisons, une fois que la tendance haussière reprendra.

Les Québécois sont les moins susceptibles de donner de l’argent à des membres de leur famille pour l’achat d’une maison
Près de sept répondants québécois sur dix (68 %) affirment qu’ils ne seraient pas prêts à donner de l’argent à leur enfant ou à un membre de leur famille immédiate pour l’achat d’une maison (proportion la plus élevée à l’échelle nationale, comparativement à 63 % en 2022), et 43 % ont indiqué qu’ils préféreraient aider leur enfant ou un membre de leur famille immédiate à épargner en le laissant vivre avec eux, plutôt qu’en l’aidant financièrement. Toutefois, les répondants se disant prêts à fournir un soutien financier affirment qu’ils donneraient, en moyenne, 56 479 $ (en hausse par rapport à 29 598 $ en 2022).

Données à l’échelle nationale : De nombreux acheteurs potentiels d’une première maison sont optimistes quant à l’avenir
À l’échelle nationale, près des trois quarts (73 %) des acheteurs potentiels d’une première maison* estiment que l’achat d’une maison ou d’une copropriété constitue un bon investissement, et 78 % affirment qu’ils seront mieux en mesure d’acheter une maison cette année que par les années précédentes. La majorité des répondants affirment également que la baisse des prix des propriétés leur permettra finalement d’acheter une maison malgré des taux d’intérêt plus élevés (68 %) et croient que les propriétés seront plus abordables dans un proche avenir (51 %).

« Nombre d’acheteurs potentiels d’une maison prennent plus de temps pour planifier, épargner et s’assurer que le moment est bon pour eux en ce qui a trait à l’achat d’une maison. Dans un même temps, on observe une vague d’optimisme chez les personnes qui envisagent d’acheter une première maison, a déclaré M. Berger…. »

Tableau de données pour le Québec et autres régions

Question

Qc

Reste du
Can.

C.-B.

Alb.

Sask./M
an.

Ont.

Prov. de
l’Atl.

Acheteurs
potentiels
d’une
première
maison

D’accord – Je m’attends à payer
moins pour une maison
maintenant qu’il y a un an.

35 %

42 %

43 %

25 %

34 %

48 %

36 %

61 %

D’accord – Je suis optimiste à
l’égard du marché résidentiel au

cours de la prochaine année.

34 %

30 %

32 %

23 %

29 %

31 %

33 %

65 %

Inquiet – À propos de l’achat
d’une maison ou de
l’abordabilité des coûts liés à la
propriété d’une maison au cours
de la prochaine année.

34 %

48 %

45 %

48 %

45 %

49 %

45 %

85 %

D’accord – J’ai reporté ou je
devrai reporter le moment
d’avoir des enfants pour pouvoir
me permettre d’acheter une
maison.

17 %

40 %

37 %

39 %

36 %

43 %

31 %

55 %

D’accord – J’ai réduit ou je
devrai réduire les coûts de mon
mariage pour pouvoir me
permettre d’acheter une maison.

17 %

36 %

42 %

37 %

34 %

35 %

31 %

47 %

D’accord – J’ai habité ou je
devrai habiter plus longtemps
avec mes parents afin
d’épargner suffisamment pour
acheter une maison. 

17 %

35 %

36 %

29 %

41 %

37 %

25 %

47 %

D’accord – Je devrai reporter
mes vacances ou réduire leur
coût pour pouvoir me permettre
d’acheter une maison.

42 %

71 %

73 %

69 %

79 %

69 %

70 %

86 %

D’accord – J’ai reporté ou je
devrai reporter des achats
importants pour pouvoir me
permettre d’acheter une maison.

35 %

72 %

71 %

73 %

86 %

70 %

70 %

79 %

Marché dominé par les vendeurs
– Reflète l’actuel marché
résidentiel.

51 %

33 %

31 %

23 %

34 %

33 %

47 %

41 %

D’accord – Je n’ai qu’une courte
période pour profiter de la
baisse des prix des propriétés.

23 %

34 %

37 %

31 %

28 %

35 %

30 %

51 %

D’accord – Il n’y aura pas de pic
dans la hausse des prix des
maisons, une fois que la
tendance haussière reprendra.

40 %

42 %

52 %

39 %

34 %

42 %

40 %

55 %

En désaccord – Je serais prêt à
aider financièrement mon enfant
ou un membre de ma famille
immédiate à s’acheter une
maison.

68 %

58 %

61 %

63 %

58 %

57 %

55 %

57 %

D’accord – Je préférerais aider
un membre de ma famille ou un
de mes enfants à épargner en le
laissant vivre avec moi, plutôt
que l’aider financièrement.

43 %

48 %

40 %

49 %

49 %

50 %

51 %

67 %

Montant moyen (pour les
répondants prêts à donner plus

que 0 $) – Si on vous le
demandait, quel montant seriez-
vous prêt à donner à votre
enfant ou à un membre de votre
famille immédiate pour l’achat
d’une maison ?

56 479 $

71 016 $

87 013 $

73 486 $

16 917 $

72 744 $

73 993 $

56 850 $

* « Acheteurs potentiels d’une première maison » : Canadiens qui envisagent d’acheter une première maison au cours des deux prochaines années.


À propos du sondage
Du 10 au 23 janvier 2023,  un sondage en ligne a été mené auprès de 2 756 Canadiens, au moyen de l’application LEO (Léger Opinion). À l’échelle nationale, le bassin de répondants en ligne de Léger Opinion comprend environ 400 000 membres, qui sont fidèles à 90 %. Aucune marge d’erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c’est-à-dire un panel en ligne dans ce cas-ci). La marge d’erreur pour un échantillon aléatoire de cette taille est de plus ou moins 1,9 %, 19 fois sur 20.